Les automobilistes doivent respecter des règles. S'ils conduisent alors que leur état ne leur permet, ils s'exposent à de lourdes sanctions.
En 2024, les automobilistes seniors continuent de constituer un groupe important sur les routes françaises. Mais ils ne sont pas les seuls, puisque, comme l’explique le gouvernement, toute personne inapte à conduire s’expose à de lourdes sanctions.
Les automobilistes seniors dans le viseur
La question du permis de conduire chez les automobilistes âgés est de plus en plus soumise à un débat sur la sécurité routière. Et aussi l’autonomie des conducteurs.
Depuis plusieurs années, les seniors de plus de 70 ans doivent renouveler leur permis de conduire tous les 5 ans. Au lieu des 10 ans habituellement accordés aux conducteurs plus jeunes.
Ce renouvellement s’accompagne généralement d’une visite médicale, lors de laquelle le médecin examine l’état de santé du conducteur. En particulier sa vue, son audition et sa capacité à réagir rapidement en cas de danger.
Le but se veut donc d’éviter que des personnes âgées ne continuent à conduire. Alors que leur état physique pourrait compromettre leur sécurité ainsi que celle des autres usagers.
Si la visite médicale révèle une incapacité à conduire en toute sécurité, le permis peut se voir suspendu, voire retiré. En 2024, le gouvernement met l’accent sur un dépistage plus rigoureux pour les conducteurs âgés.
Avec une attention particulière portée aux maladies neurodégénératives. Comme la maladie d’Alzheimer ou Parkinson, qui peuvent affecter les réflexes et la concentration.
Des mesures à ne pas prendre à la légère
De plus en plus de personnes âgées vivent plus longtemps et restent actives. Mais cela implique parfois des limites sur le plan cognitif ou physique.
Dans ce cadre, un test d’aptitude à conduire pourrait devenir obligatoire dans certains cas, en fonction de l’âge ou des antécédents médicaux. Certains experts suggèrent même la mise en place de formations ou de « stages de sécurité routière » pour les seniors.
L’un des enjeux majeurs du permis de conduire pour les automobilistes seniors réside dans l’autonomie de mobilité. Lorsque les conditions physiques ou la sécurité ne permettent plus de conduire, il se veut essentiel qu’ils puissent continuer à se déplacer en toute sécurité.
En 2024, des alternatives comme les transports en commun adaptés, le covoiturage. Ou les services de transport à la demande se développent pour offrir aux seniors une mobilité alternative.
Sur la route, le respect des règles se dit indispensable pour garantir la sécurité de tous. Parmi ces règles, une attention particulière est portée à l’aptitude des conducteurs.
Car dans certains cas spécifiques, des automobilistes peuvent représenter un danger pour les autres usagers. Depuis le 25 novembre, une campagne de sensibilisation a été lancée pour informer les familles sur la procédure de signalement des conducteurs potentiellement inaptes.
Les sanctions pour les automobilistes peu prudents
Ce dispositif permet aux proches de signaler un conducteur dont les capacités physiques ou mentales se voient jugées insuffisantes pour conduire en toute sécurité. Le signalement peut se faire par courrier ou par e-mail adressé à la préfecture.
Il doit inclure les coordonnées complètes du signalant (adresse, mail, téléphone). Ainsi que les raisons précises du signalement, accompagnées de preuves (problèmes de santé, comportements dangereux).
Les informations sur le véhicule utilisé (immatriculation, par exemple). Afin de limiter les abus, les signalements anonymes des automobilistes ne se voient pas acceptés.
Après réception des éléments, la préfecture évalue leur pertinence. Si le signalement est validé, le conducteur concerné est convoqué pour un contrôle médical auprès d’un médecin agréé, à ses frais (36 €). Le médecin pourra confirmer l’aptitude à conduire, éventuellement avec des restrictions.
Il pourra décider d’une inaptitude, entraînant une suspension de permis sans limite de durée. En cas de refus de se soumettre au contrôle, le préfet peut suspendre le permis jusqu’à ce qu’un avis médical se dise fourni.
Certains automobilistes persistent à prendre le volant. Dans ce cas, les sanctions prévues par l’article L. 224-16 du Code de la route sont lourdes : Jusqu’à 2 ans de prison, une amende de 4 500 € et la confiscation du véhicule utilisé.