Les utilisateurs de vélos électriques doivent connaître les lois sur la réglementation de ce véhicule. Voici ce qu'il faut savoir !
Les vélos électriques sont de plus en plus en vogue ces derniers temps. Et pour cause, ils permettent aux Français de se déplacer sans effort, rapidement et de façon écologique au quotidien. En revanche, il y a des réglementations à bien respecter avec ce véhicule.
L’utilisation des vélos électriques
Le vélo électrique connait un incroyable succès depuis plusieurs années. Il attire toutes les personnes qui ont envie d’allier confort et écologie tout au long de leurs déplacements. En revanche, il y a des règles imposées pour les cyclistes.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est indispensable de bien connaître les réglementations au sujet de ce moyen de transport. Contrairement aux trottinettes ou scooters électriques, ce moyen de déplacement nécessite un effort humain pour avancer.
L’assistance fournie par le moteur électrique vient uniquement compléter ce travail. Cette distinction en fait des véhicules uniques. Ces derniers sont tout simplement à mi-chemin entre le vélo classique et le cyclomoteur.
Les vélos électriques se divisent en deux catégories principales. La première inclut les modèles dits « standards », dont la puissance maximale est de 250 watts. Et dont l’assistance se coupe dès que la vitesse dépasse 25 km/h.
Deux catégories bien différentes
Ce sont les plus répandus et ceux qui ressemblent le plus aux vélos traditionnels. En revanche, les modèles dits « speed bikes », plus puissants, peuvent atteindre jusqu’à 1 000 watts. Et maintenir une assistance électrique jusqu’à 45 km/h.
Les vélos électriques de la première catégorie, avec une assistance plafonnée à 25 km/h et une puissance de 250 watts, bénéficient des mêmes règles que les vélos classiques. Il n’est donc pas obligatoire de les immatriculer ni de souscrire une assurance spécifique.
Cependant, il est recommandé de disposer d’une assurance responsabilité civile. Celle-ci couvre les éventuels dommages causés à autrui, qu’ils soient matériels ou corporels. Le port du casque est obligatoire uniquement pour les enfants de moins de 12 ans.
En revanche, les autorités le conseillent pour tous. De plus, ces vélos électriques doivent respecter les pistes cyclables, si elles sont disponibles. Ainsi que les autres règles classiques mises en place par le Code de la route.
Les modèles plus puissants, comme les « speed bikes », entrent dans une tout autre catégorie, souligne TF1 Info. Ils sont assimilés à des cyclomoteurs par la loi. Cette distinction implique des obligations supplémentaires pour leurs utilisateurs.
Des différentes majeures
Tout d’abord, le vélo doit être immatriculé. C’est une procédure semblable à celle utilisée pour les scooters ou les motos. Ensuite, le conducteur doit souscrire une assurance responsabilité civile spécifique.
Contrairement aux modèles standards, il ne s’agit pas d’un conseil, mais obligatoire. Le port du casque est également une exigence légale pour ces vélos électriques. Il ne s’agit cependant pas d’un casque de vélo classique, mais d’un modèle homologué aux normes « ECE 22 5 ».
Il est identique à ceux utilisés pour les scooters et mobylettes. Enfin, l’âge minimum pour conduire un « speed bike » reste fixé à 14 ans pour les personnes nées après 1988. Les conducteurs doivent aussi aussi avoir le Brevet de Sécurité Routière (BSR).
Ces règles ont pour but de garantir une sécurité optimale des cyclistes. Et pour cause, ces vélos électriques ont une vitesse et une puissance qui se rapprochent des scooters. Sachez que le non-respect de ces lois peuvent vous coûter une lourde sanction.
Si vous conduisez les vélos électriques de deuxième catégorie sans immatriculation ou sans assurance, vous risquez des amendes ainsi qu’une confiscation du véhicule. L’absence de casque homologué peut également vous coûter cher.