Le GPS de votre voiture pourrait vous causer du tort. Si vous effectuez cette manipulation, vous risque de payer une amende de 150 euros.
En 2024, les systèmes de navigation GPS intégrés aux voitures continuent de jouer un rôle central dans l’expérience des conducteurs. Cependant, cette manipulation pourrait coûter cher aux automobilistes.
Des GPS toujours plus performants
En France, l’évolution rapide des GPS, alimentée par les avancées technologiques, les rendent plus précis, intuitifs et connectés. Tout en répondant aux besoins spécifiques des usagers en France.
En effet, les systèmes GPS modernes reposent sur des technologies avancées. Ils intègrent ainsi des données issues de multiples satellites pour garantir une localisation ultra-précise, même dans des environnements complexes comme les zones urbaines denses.
En 2024, les voitures équipées de GPS profitent également des améliorations du système européen Galileo. Il permet ainsi d’offrir une précision accrue par rapport aux systèmes traditionnels.
Les GPS intègrent désormais des fonctionnalités avancées telles que le trafic en temps réel. Et ce, grâce aux mises à jour instantanées, les conducteurs peuvent éviter les embouteillages et trouver les itinéraires les plus rapides.
La reconnaissance vocale permet ainsi de piloter le GPS sans quitter la route des yeux. La cartographie 3D apporte, quant à elle, une meilleure visualisation des itinéraires, des bâtiments et des paysages environnants.
Les GPS incluent aussi des informations sur les stations de recharge les plus proches, leur disponibilité. Et aussi le temps de charge estimé.
Des méthodes simplifiées pour les conducteurs
Les GPS des voitures ne se contentent donc plus d’offrir une navigation standard. Ils se disent donc à présent au cœur des véhicules connectés.
Grâce à leur connexion aux réseaux mobiles 5G, ces derniers intègrent des services enrichis comme la météo locale. Les alertes sur les zones à risque (accidents, travaux), ou encore les recommandations de parkings disponibles.
Les systèmes GPS embarqués sont souvent concurrencés par les applications de navigation sur smartphone. Telles que Waze ou Google Maps, mais les constructeurs rivalisent en offrant des solutions directement intégrées aux tableaux de bord.
Et ce, sans besoin de connexion externe. Ces systèmes offrent une continuité, même en cas de perte de réseau mobile, grâce à des cartes stockées localement.
En France, la législation impose certaines restrictions aux GPS pour des raisons de sécurité. Par exemple, les alertes sur les zones de contrôle routier sont remplacées par des zones de danger pour respecter la réglementation.
Par ailleurs, les GPS embarqués intègrent des informations spécifiques, comme les zones à faibles émissions (ZFE). Et ce, afin d’aider les conducteurs à éviter les restrictions de circulation, cependant leur utilisation se veut parfois décriée.
L’utilisation du GPS controversée
De nombreux automobilistes s’appuient sur leur GPS pour faciliter leurs déplacements. Cet appareil, désormais essentiel pour beaucoup, permet de naviguer sereinement, mais son usage est soumis à des règles strictes.
Un geste apparemment anodin, comme régler son GPS en conduisant, peut avoir de graves conséquences. Que l’appareil soit intégré au tableau de bord, sur un téléphone ou dédié, le temps d’inattention à cette action est suffisant pour provoquer un accident.
Selon une étude de Vinci Autoroutes menée en 2018, 38 % des automobilistes avouaient ajuster leur GPS en cours de route. À 110 km/h, détourner les yeux de la route pendant seulement quatre secondes équivaut à parcourir 120 mètres à l’aveugle.
Une distance suffisante pour manquer un obstacle, rater un freinage ou dévier de sa trajectoire. L’article R412-6 du Code de la route impose à tout conducteur de rester en mesure de contrôler son véhicule à tout moment.
Il stipule : « Tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent ».
Ainsi, manipuler un GPS en conduisant constitue une infraction. En cas de contrôle, les forces de l’ordre peuvent infliger une amende forfaitaire de 35 à 150 euros, en fonction des circonstances.
Bien que les verbalisations restent rares, elles visent à rappeler l’importance de la sécurité au volant. Une manipulation dangereuse du GPS peut se voir constatée par un agent et entraîner des sanctions immédiates.