Si vous souhaitez calculer votre retraite sans avoir de mauvaises surprises, voici comment vous devez faire !
La question de la retraite est souvent une source d’inquiétude pour les Français. Et pour cause, il est important de comprendre tous ses mécanismes pour éviter de mauvaises surprises. Il y a d’ailleurs des démarches essentielles à suivre pour anticiper sereinement cette étape.
Le calcul de la retraite
Contrairement à une idée répandue, la retraite n’est pas calculée uniquement sur les 25 meilleures années de salaire, mais plusieurs facteurs entrent en jeu. En effet, le salaire moyen est pris en compte. Ce dernier constitue la base de calcul.
Ce principe, appliqué dans le régime général, permet d’exclure les années les moins rémunératrices. En revanche, sachez que cette règle ne s’applique qu’aux salariés du régime général. Les régimes spéciaux ou complémentaires peuvent utiliser des méthodes différentes.
Le taux de liquidation reste aussi pris en compte dans le calcul de la retraite. Compris, ce dernier est entre 37,5 % et 50 %. Il détermine la proportion du salaire moyen qui sera transformée en pension.
Une retraite à taux plein, atteinte après validation du nombre requis de trimestres ou dans des cas spécifiques comme un handicap, garantit un taux de 50 %. À défaut, le taux reste réduit. Cela entraîne donc une pension diminuée. Mais ce n’est pas tout.
Dans le calcul de la retraite, le nombre de trimestres validés jouent aussi un rôle. « Enfin, il y a une troisième partie dans le calcul de la retraite qui tient compte du nombre de trimestres validés par le régime général », explique La Voix du Nord.
« Un coefficient de revalorisation va s’appliquer pour chaque année »
Chaque trimestre manquant par rapport au seuil requis peut engendrer une décote. Cela réduit donc le montant global de la retraite. Pour celles et ceux ayant cotisé à plusieurs régimes, seule la part relevant du régime général reste concernée par ce calcul.
Un autre élément clé dans le calcul de la retraite est le coefficient de revalorisation. Mélanie De Block souligne son importance auprès de nos confrères. « Un coefficient de revalorisation va s’appliquer pour chaque année« , a-t-elle précisé.
Et ce, « pour permettre de rapporter ces montants à la valeur de l’argent au moment de l’étude du droit à retraite ». Cela signifie que les salaires des années passées vont s’ajuster pour tenir compte de l’inflation et de l’évolution du pouvoir d’achat.
« Effectivement, 1000 euros en 2003 n’ont pas la même valeur que 1000 euros aujourd’hui », a indiqué Mélanie De Block à La Voix du Nord. Ce mécanisme garantit que les montants pris en compte dans le calcul final reflètent mieux la réalité économique au moment de la liquidation des droits.
Des démarches à effectuer
Pour anticiper et optimiser votre retraite, vous devez consulter régulièrement votre relevé de carrière via le portail officiel Info-Retraite. Ce document recense l’ensemble des trimestres validés. Et les revenus soumis à cotisations.
Une erreur ou un oubli peut entraîner une diminution du montant final. C’est pour cette raison que vous devez à tout prix signaler toute anomalie. Des simulateurs en ligne permettent aussi de calculer une estimation basée sur vos données actuelles.
Cela donne une vision claire des ajustements nécessaires pour atteindre vos objectifs. Si des trimestres manquent pour atteindre le taux plein, plusieurs options s’offrent à vous. Il est possible de racheter des trimestres manquants, sous certaines conditions.
Vous pouvez aussi travailler plus longtemps pour compenser. Il est aussi possible d’explorer des dispositifs spécifiques, comme la prise en compte des périodes de congé parental ou d’invalidité. Les régimes complémentaires, comme l’Agirc-Arrco, jouent un rôle très important dans le montant total perçu.
Vous devez donc prendre le temps de comprendre leur fonctionnement et d’évaluer vos points accumulés. Tout cela va donc vous préparer à une retraite plus sereine.