Les films de science-fiction se rapprochent de la Nasa pour que le propos soit véridique. Mais quel est le film le plus proche de la réalité ?
Depuis sa création en 1958, la NASA (National Aeronautics and Space Administration) s’est imposée comme un acteur clé de l’exploration spatiale et de l’innovation scientifique. Pas étonnant que plusieurs cinéastes s’en inspirent pour leurs films.
La Nasa, une agence qui a marqué l’histoire
L’agence de la Nasa a marqué à tout jamais l’histoire grâce à des missions emblématiques. Et aussi des avancées technologiques qui ont transformé notre compréhension de l’univers et ouvert de nouvelles perspectives pour l’humanité.
La Nasa a laissé une empreinte indélébile dès les années 1960 avec le programme Apollo. Cela a abouti à l’alunissage historique d’Apollo 11 en 1969.
Cet exploit a non seulement permis à l’homme de poser le pied sur la Lune. Mais il a également symbolisé la capacité de l’humanité à relever des défis techniques monumentaux.
Dans les décennies qui ont suivi, des missions comme celles des sondes Voyager, lancées en 1977, ont élargi notre vision de l’espace. Ces explorateurs robotiques ont fourni des images spectaculaires des planètes du système solaire.
Et ce, tout en s’aventurant aujourd’hui au-delà des frontières de notre système. La Nasa est aussi à l’origine de grandes découvertes scientifiques.
Le télescope spatial Hubble, lancé en 1990, a révolutionné notre connaissance de l’univers. En offrant des images à couper le souffle de galaxies lointaines et de nébuleuses.
Un engagement pour l’exploration humaine et robotique
Ces observations ont donc permis de confirmer l’expansion de l’univers et d’estimer son âge à 13,8 milliards d’années. Plus récemment, le télescope James Webb, lancé en 2021, a repoussé les limites de l’observation spatiale.
Avec sa capacité à capturer la lumière infrarouge, il explore donc les premières galaxies formées après le Big Bang. Ce qui offre une fenêtre sur les origines de l’univers.
Dans le domaine de l’exploration humaine, la NASA a récemment relancé son ambition lunaire avec le programme Artemis. Ce dernier vise à établir une présence durable sur la Lune et à préparer des missions habitées vers Mars.
Parallèlement, des robots comme le rover Perseverance, actuellement sur Mars, recherchent des traces de vie ancienne. Ces derniers prélèvent des échantillons pour de futures analyses sur Terre.
Les innovations développées par la NASA ont aussi des retombées directes sur notre quotidien. Des technologies comme les panneaux solaires, les systèmes GPS et même certains matériaux médicaux ont été inspirés par les recherches spatiales.
Avec des projets ambitieux comme la recherche de la vie en Europe (une lune de Jupiter) ou la mise en place d’une base lunaire, la Nasa continue de rêver grand. L’agence joue un rôle central dans l’unification des efforts pour explorer l’espace.
Quand la Nasa inspire des cinéastes
La frontière entre fiction et réalité s’efface parfois, comme l’illustre le classement établi par la Nasa en 2011. Parmi de nombreux films futuristes, c’est le long-métrage Bienvenue à Gattaca qui a été désigné comme l’œuvre la plus plausible.
Plus d’une décennie après, cette liste n’a toujours pas fait l’objet d’une actualisation. Ce qui laisse ce long-métrage de 1997 en tête des fictions réalistes de tous les temps.
Dans Bienvenue à Gattaca, l’humanité évolue dans un monde où la manipulation génétique est donc devenue banale. La société y est divisée : d’un côté, les individus « génétiquement optimisés », de l’autre, les « naturels », relégués à des rôles subalternes.
Ce récit soulève des questions éthiques contemporaines, renforcées par la crédibilité scientifique du film. Le réalisme de l’intrigue repose sur la représentation rigoureuse des avancées en génie génétique.
L’exploration des conséquences sociales, dont la discrimination génétique. Une attention minutieuse portée aux détails, comme le titre « Gattaca », faisant référence aux nucléotides fondamentaux de l’ADN : guanine (G), adénine (A), thymine (T) et cytosine (C).
En 2025, des progrès scientifiques tels que l’analyse des prédispositions génétiques rendent ainsi ce scénario encore plus plausible. Ces avancées, bien que prometteuses, soulèvent d’importants débats éthiques.