Cette aide accordée à tous les seniors doit être remboursée par les héritiers

Les seniors peuvent bénéficier de pléthore d'aides. Cependant, l'une d'elles doit être remboursée par les héritiers à un moment donné.

En 2024 et même en 2025, le soutien aux seniors en France continue d’évoluer pour répondre aux enjeux du vieillissement de la population. Parmi ces aides, l’une d’elles doit être remboursée par des héritiers…

Les aides aux seniors en 2024

Les aides aux seniors varient selon les besoins spécifiques des personnes âgées. Qu’il s’agisse d’aide financière, de soutien à l’autonomie, ou de services spécifiques.

Ces dispositifs visent à améliorer la qualité de vie des seniors, à faciliter leur maintien à domicile. C’est le cas de L’APA, qui reste l’une des aides les plus importantes pour les seniors en perte d’autonomie.

En 2024, elle continue d’être attribuée en fonction du degré de dépendance de la personne. Cette allocation permet de financer des services à domicile (aide ménagère, assistance pour les actes de la vie quotidienne).

Ou des séjours en établissement, comme les EHPAD (Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes). Le montant de l’APA varie selon les ressources du bénéficiaire et son niveau de dépendance, défini par la grille AGGIR.

L’aide sociale à l’hébergement (ASH) est réservée aux résidents en EHPAD. L’ASH permet de compléter les ressources pour couvrir le coût de l’hébergement lorsque celles-ci sont insuffisantes.

L’aide se voit donc accordée par le département, en fonction des revenus du senior et du tarif de l’établissement. Cette aide permet d’éviter que les personnes âgées ne soient exclues de l’accès aux soins et à l’hébergement en raison de leurs moyens financiers.

De nombreux dispositifs pour les seniors

En 2024, les seniors bénéficient de plusieurs avantages fiscaux. Par exemple, les personnes âgées de 65 ans et plus peuvent bénéficier d’une demi-part supplémentaire lors du calcul de l’impôt sur le revenu, sous certaines conditions.

Cela permet de réduire l’impôt des ménages modestes et de soutenir financièrement les seniors. De plus, des réductions fiscales sont possibles pour les dépenses liées à la dépendance ou à l’aménagement du logement, comme l’installation d’un monte-escalier.

Les seniors peuvent bénéficier d’aides à domicile pour faciliter leur quotidien. Cela inclut des services comme l’aide ménagère, les soins infirmiers à domicile, ou l’aide à la mobilité.

En 2024, le gouvernement a continué de promouvoir le maintien à domicile des seniors. Car cela permet de préserver leur autonomie tout en réduisant les coûts pour la collectivité.

Certaines collectivités locales proposent des dispositifs d’aide à domicile adaptés aux ressources des seniors. Le maintien à domicile des seniors passe aussi par l’adaptation de leur logement.

Des aides financières se disent aussi disponibles pour aménager l’habitat. Et ce, afin de le rendre plus sécurisé et adapté aux besoins des personnes âgées.

Une aide aux seniors remboursable

En France, un Français sur trois ne réclame pas les aides sociales auxquelles il pourrait prétendre, selon l’Observatoire des non-recours. Ce phénomène touche de nombreuses prestations sociales, y compris les plus connues.

Par exemple, 37 % des foyers éligibles aux aides au logement ne les sollicitent pas. Et 34 % des personnes éligibles au RSA (Revenu de Solidarité Active) omettent de les demander.

Le manque d’information et la complexité des démarches administratives expliquent en grande partie ce phénomène. Cependant, certaines aides se voient volontairement ignorées par les personnes éligibles, comme l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA).

D’ailleurs, l’ASPA n’est pas simplement une aide sociale, mais plutôt une avance sur la succession. En effet, après le décès du bénéficiaire, ses héritiers devront rembourser l’État de l’argent perçu par le défunt.

Depuis la réforme des retraites, le remboursement de l’ASPA se fait lors de la succession. Mais uniquement si la valeur nette du patrimoine dépasse un certain seuil.

Ce seuil se voit donc fixé à 105 300 euros en France métropolitaine et 150 000 euros en Outre-mer. De plus, le montant maximum récupérable par l’État se voit plafonné et réévalué chaque année.

En 2024, ce plafond est de 8 207,37 euros pour une personne seule et de 10 980,22 euros pour un couple. Ces montants représentent la somme maximale que les héritiers devront rembourser, peu importe ce que le défunt a réellement perçu.