Retraite: le montant de votre pension avec un salaire net mensuel de 1500 euros

En France, la retraite est parfois un sujet épineux. En 2025, voici combien un Français peut espérer avoir avec salaire net de 1500 euros.

En 2024, les inégalités de traitement des retraités en France demeurent un sujet de préoccupation majeur, tant du point de vue des montants de pension que des conditions d’accès aux droits. D’ailleurs, voici le montant d’une pension pour un salaire de 1500 euros.

Le système de retraite, reflet des inégalités en France ?

L’un des facteurs les plus déterminants des inégalités entre les personnes à la retraite est la carrière professionnelle. Les Français ayant eu des parcours linéaires dans le public ou des secteurs privilégiés.

Comme les régimes spéciaux ou les professions libérales, bénéficient généralement de meilleures pensions. Que ceux ayant eu des carrières moins favorisées. Ces derniers, souvent issus de secteurs moins rémunérés ou précaires.

Ils accumulent ainsi des cotisations plus faibles, ce qui se traduit par des pensions plus modestes. Les femmes, souvent confrontées à des carrières discontinues en raison de la maternité ou de l’élévation de leurs enfants, sont particulièrement touchées.

Les écarts de pensions entre hommes et femmes se voient donc significatifs, les premières touchant en moyenne des retraites 40 % inférieures à celles des hommes. Les régimes par répartition génèrent des pensions qui se voient liées aux salaires perçus.

Les travailleurs peu rémunérés ou ceux en situation de chômage, qui cotisent moins, se retrouvent avec des pensions insuffisantes pour maintenir leur niveau de vie une fois la fin de leur carrière. Les inégalités se disent également flagrantes entre les secteurs privés et publics.

En effet, les fonctionnaires bénéficient de régimes spécifiques, souvent plus avantageux que ceux du secteur privé. Les régimes spéciaux, qui concernent des secteurs comme les cheminots. Ou encore les personnels de certaines professions publiques, offrent des conditions plus favorables.

L’impact de la réforme en 2024

Notamment en termes d’âge de départ et de montant des pensions. Ce contraste entre les régimes privé et public se veut souvent critiqué, car il contribue à renforcer les disparités économiques entre les retraités, malgré les réformes entreprises pour les harmoniser.

En 2024, la réforme des retraites a pour objectif de simplifier le système en instaurant un âge de départ progressif et en modifiant le calcul des pensions. Si cette réforme a pour but de garantir l’équité, elle aggrave les inégalités déjà présentes.

Les travailleurs aux carrières incomplètes ou précaires seront particulièrement touchés par ces nouvelles règles. Car ils risquent de partir avec des pensions encore plus faibles que celles qu’ils auraient pu obtenir avec l’ancien système.

Les métiers pénibles, qui permettent souvent un départ anticipé, se voient également mis à l’épreuve par la réforme. Cela réduit donc les possibilités de compensation pour ceux qui travaillent dans des conditions difficiles.

Les inégalités ne se limitent pas seulement aux caractéristiques personnelles, mais concernent aussi leur lieu de vie. En effet, les conditions de vie des Français varient considérablement en fonction des territoires.

Dans certaines régions rurales ou peu densément peuplées, l’accès aux services de santé, aux infrastructures de transport. Ou même aux commerces de proximité se veut limité.

Cela aggrave l’isolement et les difficultés de vie quotidienne pour certains Français. Ils ne bénéficient pas des mêmes services que ceux vivant en zones urbaines.

La pension se voit calculée sur la base du salaire annuel moyen des 25 meilleures années, de la durée d’assurance et du taux de retraite. Le salaire moyen est basé sur les années où le salarié a perçu les revenus les plus élevés. Ajustés selon l’inflation.

Le montant de la retraite en touchant 1500 euros par mois

Le taux de retraite standard se veut de 50 %, mais il peut se voir réduit si le salarié n’a pas cotisé suffisamment. La durée d’assurance correspond au nombre de trimestres validés tout au long de la carrière.

Prenons l’exemple d’un salarié gagnant 1 500 € net par mois, ayant validé le nombre de trimestres nécessaires et atteint l’âge légal de départ. Sa pension de base sera calculée en multipliant son salaire annuel moyen par le taux.

Puis par la durée d’assurance et enfin divisée par la durée de référence. Par exemple, pour un salarié ayant cotisé 167 trimestres (ceux nés en 1973), sa retraite de base correspondra à environ 50 % de son salaire annuel moyen. Soit environ 973 € nets par mois.

En plus de la retraite de base, un salarié bénéficie également d’une pension complémentaire obligatoire. Elle se voit gérée par l’Agirc-Arrco pour les employés du secteur privé.

Ce système fonctionne par points. Les cotisations versées au cours de la carrière se voient converties en points, dont la valeur détermine le montant de la pension complémentaire.

Pour un salaire moyen annuel ajusté à 1 946 €, ce salarié accumulera environ 2 590 points. Ce qui représente une pension complémentaire de 291,33 € par mois (2 590 × 1,3498).

Ainsi, un salarié ayant un salaire net de 1 500 € par mois pourrait espérer une pension de base d’environ 973 € nets. Complétée par 291,33 € de retraite complémentaire. Ce qui représente un total d’environ 1 264,33 € nets par mois.