De lourdes amendes pour tous les conducteurs en doudoune, avec des gants ou un bonnet cet hiver ?

Les conducteurs doivent respecter des règles lorsqu'ils prennent le volant. Et conduire avec des accessoires est passible d'une amende.

En 2025, les règles de conduite en France continuent d’évoluer pour renforcer la sécurité routière et réduire l’empreinte environnementale des transports. Les conducteurs le savent, ils ont des devoirs, mais aussi des obligations comme le souligne nos confrères de VONews.

Les conducteurs face aux changements

En France, les limitations de vitesse restent inchangées : 50 km/h en agglomération (voire 30 km/h dans certaines zones urbaines pour apaiser le trafic). 80 à 90 km/h sur les routes secondaires, selon les départements.

La limitation est de 110 km/h sur les routes à deux voies séparées par un terre-plein central, 130 km/h sur autoroute (110 km/h en cas de pluie). Des campagnes de sensibilisation intensifient les contrôles pour limiter les excès de vitesse.

Notamment grâce à l’utilisation accrue de radars automatiques et embarqués. Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) concernent désormais toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants.

Les conducteurs qui ont des véhicules polluants (Crit’Air 4, 5 et non classés) y sont interdits à certaines heures ou jours. En 2024, des extensions de ces restrictions touchent même certains véhicules Crit’Air 3 dans les zones les plus sensibles.

Les contrevenants s’exposent à une amende forfaitaire de 68 euros (135 euros pour les véhicules utilitaires ou poids lourds). L’utilisation du téléphone portable au volant reste strictement interdite, avec une sanction de 135 euros d’amende.

Et le retrait de 3 points sur le permis de conduire. Les dispositifs mains libres (Bluetooth, systèmes intégrés) se voient tolérés, mais déconseillés en raison de leur impact sur l’attention.

Des interdictions pour tous

Par ailleurs, les conducteurs sont incités à utiliser les aides à la conduite (GPS, détecteurs de collision, régulateurs de vitesse) de manière responsable. Sans en devenir dépendants.

En France, la limite légale d’alcoolémie pour les conducteurs reste donc de 0,5 g/l de sang pour les conducteurs ordinaires. 0,2 g/l pour les jeunes conducteurs et les chauffeurs professionnels.

Les contrôles sur l’usage de stupéfiants se voient ainsi renforcés. Notamment grâce à des tests salivaires systématiques lors des contrôles routiers.

Les motards doivent continuer à porter un équipement de sécurité homologué : casque, gants, veste avec protections, etc. L’interdiction de circuler entre les files, sauf dans les départements pilotes, se voit désormais généralisée dans les zones où cette pratique est jugée dangereuse.

Pour réduire les émissions de CO₂, le gouvernement promeut des comportements. À commencer par maintenir une vitesse constante, et utiliser le frein moteur, couper le moteur lors d’arrêts prolongés.

Le permis probatoire reste ainsi valable 3 ans (2 ans avec conduite accompagnée). Chaque infraction pendant cette période entraîne une perte de points plus importante.

Que risquent les conducteurs qui conduisent habillés chaudement ?

En France, de nombreuses règles du Code de la route visent à garantir la sécurité. Par exemple, est-il prudent de conduire avec une doudoune, des gants ou un bonnet ?

En hiver, les automobilistes doivent souvent affronter le froid en attendant que l’habitacle se réchauffe. Pour cela, ils s’habillent chaudement, mais les doudounes et autres vêtements volumineux peuvent s’avérer gênants.

Ces habits limitent les mouvements, ce qui complique les manœuvres rapides et augmente le risque d’accident. De plus, une ceinture de sécurité mal ajustée à cause d’un manteau épais ne peut jouer pleinement son rôle en cas de choc.

Ce problème concerne aussi les enfants en siège auto si les fixations ne se voient pas bien serrées, leur sécurité se veut compromise. Attention aux accessoires et chaussures Les accessoires comme les foulards, bonnets ou gants posent également des risques.

Les foulards ou bonnets peuvent diminuer l’audition, essentielle aux conducteurs pour détecter les dangers. Quant aux gants non adaptés, comme ceux de ski, ils peuvent réduire la sensibilité des mains et glisser sur le volant.

Les chaussures doivent également se voir choisies avec soin. Des semelles épaisses ou rigides peuvent nuire au contrôle des pédales, compromettant ainsi la sécurité du conducteur.

Bien que le Code de la route ne prohibe pas explicitement la conduite avec une doudoune ou des gants, l’article R. 412-6 impose au conducteur de rester en mesure d’exécuter sans délai toutes les manœuvres nécessaires. Les forces de l’ordre peuvent sanctionner le conducteur d’une contravention de 2ᵉ classe, soit 35 € (22 € si minorée).

Source : VONews