Le chèque énergie a trouvé sa place au sein des foyers. Cependant, en 2025, voici les revenus à ne pas dépasser pour pouvoir en profiter.
Le chèque énergie est une aide financière mise en place par le gouvernement français pour soutenir les ménages aux revenus modestes dans le paiement de leurs dépenses énergétiques. En 2025, les règles pour en bénéficier vont quelque peu changer.
Le chèque énergie, une institution
En France, le chèque énergie a une mission : celle de lutter contre la précarité énergétique. En allégeant le poids des factures d’énergie sur le budget des foyers les plus vulnérables.
Le chèque énergie peut être utilisé pour diverses dépenses liées à l’énergie du logement. Il permet de régler les factures d’électricité, de gaz naturel, de fioul, de bois ou d’autres combustibles utilisés pour le chauffage ou la production d’eau chaude.
Pour les résidents de logements-foyers conventionnés ou d’établissements tels que les EHPAD, le chèque peut contribuer au paiement des charges d’énergie incluses dans la redevance. Il peut également être utilisé pour financer certains travaux de rénovation.
Notamment ceux qui sont éligibles au dispositif MaPrimeRénov‘. Et ce, à condition qu’ils soient réalisés par un professionnel reconnu garant de l’environnement (RGE).
Il se veut donc important de noter que le chèque énergie n’est pas un chèque bancaire et ne peut pas se voir encaissé auprès d’une banque. Il doit aussi se voir utilisé directement auprès des fournisseurs d’énergie ou des professionnels concernés.
L’attribution du chèque énergie se voit soumise à des conditions de ressources. Pour en bénéficier, le revenu fiscal de référence (RFR) annuel du foyer doit être inférieur à un certain seuil, qui dépend de la composition du ménage.
Des conditions d’attribution changées
Le chèque énergie constitue donc un soutien financier précieux pour de nombreux foyers modestes en France. Avec les nouvelles réformes mises en place pour 2025, il est essentiel de bien comprendre les conditions d’éligibilité et les plafonds de ressources.
Et ce, pour en bénéficier pleinement. Ce dispositif permet d’alléger les factures d’énergie et de financer des travaux de rénovation énergétique.
En 2025, le gouvernement a ajusté les plafonds de revenus pour accéder au chèque énergie. Le revenu fiscal de référence (RFR) par unité de consommation doit être inférieur à 11 000 €.
Il se verra donc de 11 000 € pour une personne seule, 16 500 € pour un couple. 19 800 € pour un couple avec un enfant. Le RFR sera de 23 100 € pour un couple avec deux enfants. 27 600 € pour un couple avec trois enfants, etc.
Environ 6 millions de foyers se disent donc concernés par cette aide. Elle permet donc ainsi une meilleure prise en charge des dépenses énergétiques des ménages les plus modestes.
Vérifier son éligibilité au chèque énergie
Pour savoir si vous pouvez bénéficier du chèque énergie, consultez votre revenu fiscal de référence sur votre dernier avis d’imposition. Il est également possible d’effectuer une simulation en ligne sur des plateformes gouvernementales pour obtenir une estimation.
Le montant du chèque énergie varie entre 48 € et 277 €, en fonction des revenus et de la composition du foyer. Il peut se voir utilisé pour : Payer directement les factures d’électricité, de gaz, de fioul ou de bois de chauffage.
Le chèque énergie peut se voir utilisé pour réaliser des améliorations visant à réduire la consommation d’énergie, telles que l’isolation thermique des murs et combles.
Le remplacement des fenêtres et portes pour des modèles isolants, mais aussi l’installation de systèmes de chauffage à haute performance énergétique. Et aussi l’achat d’équipements électroménagers éco-performants.
Cette aide se voit donc cumulable avec MaPrimeRénov’, l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ). Et la TVA réduite à 5,5 % pour optimiser le financement des travaux.
Il se voit aussi attribué automatiquement chaque année aux foyers éligibles, sans qu’il soit nécessaire d’en faire la demande. Il est valable pendant deux ans à compter de sa date d’émission.