Un homme a réussi à arnaquer la somme de 179 000 euros grâce à une arnaque redoutable. Mais cette dernière n'aura pas duré !
Le 15 janvier dernier, un procès a eu lieu devant le tribunal de Nice. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a mis en avant une fraude inattendue à la CAF. C’est en tout cas ce que nos confrères d France 3 ont rapporté à ce sujet.
Une fraude à la CAF
Il y a quelques jours, un homme a dû faire face à ses responsabilités. En effet, ce dernier est accusé d’avoir orchestré, entre janvier 2021 et mai 2024, une escroquerie d’une ampleur inédite. D’après les autorités, le préjudice total s’élèverait à 179 000 euros. Une somme très impressionnante.
De plus, les forces de l’ordre ont précisé que cette fraude aurait pu causer des pertes supplémentaires de plusieurs millions d’euros à la CAF si elle n’avait pas été stoppée à temps. Pour réaliser cette fraude, sachez que l’accusé aurait utilisé 28 cartes d’identité falsifiées.
Il aurait aussi ouvert des comptes dans diverses néo-banques en ligne. Ces comptes servaient à manipuler les antennes de la CAF, réparties dans plusieurs départements comme les Alpes-Maritimes, le Haut-Rhin et la Seine-Saint-Denis.
Chaque document frauduleux aurait permis de faire croire à l’existence de nouveaux bénéficiaires fictifs. Cela lui permettait donc d’obtenir des versements d’aides sociales détournées. Sachez aussi que les 29 antennes concernées ont décidé de se constituer parties civiles dans cette affaire.
Me Rudy Cohen, avocat du principal accusé, a dénoncé une « impossibilité matérielle » de préparer correctement sa défense, rapporte France 3. En revanche, il n’a pas pu rencontrer son client qui a fait l’objet d’une incarcération à la prison de Grasse. Une décision qui l’a agacé.
« Je ne l’aurais jamais aidé »
« Faire peser le poids de cette indélicatesse sur mon client n’est pas l’idée que je me fais de la Justice« , a déclaré l’avocat. Il n’a d’ailleurs pas hésité critiquer le choix d’une comparution immédiate pour une affaire d’une telle complexité.
La vice-bâtonnière, de son côté, a annoncé qu’une enquête serait d’ailleurs menée concernant le retrait tardif de l’avocat précédent. Le principal prévenu, intervenant depuis la prison de Grasse via visioconférence, n’était pas seul à être jugé.
En effet, son père comparaissait aussi physiquement au tribunal. Sachez qu’il a également été impliqué dans cette affaire. Assez bouleversé, il n’a d’ailleurs pas hésité à exprimer des regrets face aux accusations à son encontre. Et ce, au sujet de cette fraude de la CAF.
« Si j’avais su qu’il avait toutes ces pratiques, je ne l’aurais jamais aidé. J’ai fait l’erreur de l’aider », a déclaré le père lors de l’audience. De plus, selon sa défense, assurée par Me Sophie Andrieu, son implication serait celle d’un complice involontaire.
Une affaire inquiétante
L’homme aurait alors agi sans comprendre la portée des actes de son fils. Malgré les objections des parties civiles, le tribunal a décidé de renvoyer l’affaire pour permettre une meilleure préparation de la défense.
Le prévenu principal a d’ailleurs déjà fait l’objet d’une condamnation par le passé pour port d’armes et recel. Il devra donc répondre de ces accusations lors d’une prochaine audience. Cette affaire met d’ailleurs en lumière la sophistication des méthodes utilisées pour détourner des fonds de la CAF.
Sachez que cette affaire montre également les difficultés de la justice à traiter rapidement des dossiers complexes tout en respectant les droits de la défense. Une chose est sûre, les autorités devront redoubler de vigilance pour empêcher que de telles fraudes ne se reproduisent.
Il faut dire que cet argent se montre indispensable dans le but de soutenir les ménages en difficulté.