Mauvaise nouvelle pour ces automobilistes avec une forte hausse de cette taxe, les concernés

Les automobilistes sont prévenus : une nouvelle taxe les concernant va faire son apparition en 2025 et tout le monde est concerné.

En 2025, les automobilistes en France doivent se conformer à plusieurs évolutions réglementaires visant à améliorer la qualité de l’air et à encourager l’utilisation de véhicules moins polluants. En cas de non-respect, les automobilistes peuvent être sanctionnés.

Automobilistes : vous voilà prévenus

Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, la loi Climat et Résilience impose la mise en place de Zones à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m) dans toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants. Dans ces zones, la circulation se veut restreinte pour les automobilistes.

Les voitures les plus polluantes, identifiées par les vignettes Crit’Air doivent donc faire bonne figure. Les véhicules classés Crit’Air 3, correspondant aux voitures diesel immatriculées avant 2011.

Et aux voitures essence immatriculées avant 2006, sont désormais interdits de circulation dans ces zones. Cependant, certaines agglomérations, telles que Marseille, Rouen et Strasbourg, ne sont plus tenues de poursuivre la mise en œuvre du calendrier légal.

Et ce, en raison de l’amélioration de la qualité de l’air. Elles ne se voient donc pas obligées de restreindre la circulation des véhicules Crit’Air 3 au 1ᵉʳ janvier 2025.

Le gouvernement a ajusté les aides à l’acquisition de véhicules électriques en 2025. La prime à la conversion, qui permettait de bénéficier d’une aide financière lors du remplacement d’un ancien véhicule par un modèle moins polluant, a fait l’objet d’une suppression.

Le bonus écologique a fait l’objet d’une révision en fonction des revenus des ménages. Avec un montant maximum passant de 7 000 € à 4 000 € à partir du 2 décembre 2024.

Signalisation et réglementation européenne

Dans le cadre de l’harmonisation des règles de circulation au sein de l’Union européenne, de nouvelles signalétiques ont été introduites. Par exemple, une signalisation en forme de losange est apparue sur les routes françaises.

Et ce, pour identifier les voies réservées aux véhicules avec au moins deux occupants, y compris les taxis. Cette mesure vise à encourager le covoiturage et à réduire le nombre de véhicules individuels sur les routes.

Ces évolutions réglementaires reflètent l’engagement de la France à améliorer la qualité de l’air. Et à promouvoir des modes de transport plus durables.

D’ailleurs, une mauvaise nouvelle pour les automobilistes vient de tomber. Alors que le coût de la vie ne cesse d’augmenter, le malus écologique va connaître une nouvelle hausse en 2025.

Une dépense supplémentaire se veut donc prévue pour les conducteurs de véhicules neufs jugés trop polluants. La loi de finances 2025 apporte son lot de changements, et notamment un renforcement du malus écologique.

À compter du 1ᵉʳ mars, le seuil de déclenchement passera de 118 g/km à 113 g/km de CO2. Ce qui rend de plus en plus de véhicules concernés par cette taxe.

Le barème restera progressif : le malus commencera à 50 euros, puis augmentera en fonction des émissions. Le plafond maximal, actuellement fixé à 60 000 euros, se verra relevé à 70 000 euros pour les modèles les plus polluants dépassant 192 g/km.

Automobilistes : une nouvelle taxe pour tous

Et ce n’est pas tout, car le malus va continuer de se durcir dans les années à venir. Le seuil de déclenchement baissera de 5 g/km par an, atteignant 108 g/km en 2026 et 103 g/km en 2027.

Parallèlement, le plafond du malus maximal grimpera à 80 000 euros en 2026 et 90 000 euros en 2027. Et ce, pour les véhicules dépassant respectivement 191 g/km et 189 g/km de CO2.

Autre coup dur pour certains automobilistes, le malus au poids va aussi se voir durci. Actuellement appliqué aux véhicules de 1,6 tonne et plus, il concernera dès janvier 2026 ceux dépassant 1,5 tonne.

Le barème prévoit 10 euros par kilogramme entre 1 500 et 1 699 kg +5 euros par kg tous les 100 kg supplémentaires. Et un maximum de 30 euros par kg pour les véhicules excédant 2 tonnes.

Tous les conducteurs ne se verront pas impactés. Les véhicules 100 % électriques et à hydrogène resteront exemptés de ces taxes, encourageant ainsi la transition vers des modèles plus écologiques.

Ces nouvelles mesures s’inscrivent dans une volonté de réduire les émissions et d’inciter à l’achat de véhicules plus respectueux de l’environnement. Mais elles risquent aussi de peser lourd sur le budget des automobilistes concernés.