
Les voitures radars ont envahi les routes depuis plusieurs années. Mais, sachez qu'une carte permet de les localiser très facilement.
Les voitures radars, initialement déployées dans huit régions, ont progressivement élargi leur présence sur le territoire. D’ailleurs, sachez qu’une carte interactive permet de les détecter sur les routes.
Les voitures radars ont envahi nos routes
En 2025, les voitures radars ont été introduites en Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes. Cela porte ainsi leur nombre total à environ 550.
Cette extension vise à renforcer la surveillance des routes. Notamment dans les zones à forte densité de circulation et présentant un risque élevé d’accidents.
Ces véhicules banalisés, dépourvus de tout marquage distinctif, se voient ainsi équipés de technologies avancées permettant de détecter les excès de vitesse. Un capteur infrarouge, dissimulé sous la plaque d’immatriculation, identifie les véhicules en infraction.
Et ce, sans utiliser de flash visible. Les voitures radars peuvent ainsi contrôler la vitesse des automobilistes qu’elles croisent ou qui les dépassent, même en mouvement.
Elles circulent en moyenne six à huit heures par jour, y compris les week-ends et jours fériés, de jour comme de nuit. Depuis 2018, la gestion de ces véhicules a été confiée à des entreprises privées.
Leurs conducteurs ne sont pas des forces de l’ordre, mais des employés de ces sociétés. Pour éviter tout conflit d’intérêt, ces entreprises sont rémunérées en fonction du nombre de kilomètres parcourus et non du nombre d’infractions relevées.
Un système efficace
Des pénalités financières sont également prévues si une voiture radar roule à une vitesse anormalement basse pour inciter les dépassements. L’introduction de ces véhicules a suscité des avis partagés.
Certains automobilistes dénoncent un dispositif destiné avant tout à générer des revenus grâce aux amendes. Tandis que d’autres y voient un moyen efficace de dissuader les excès de vitesse et d’améliorer la sécurité routière.
Face à cette évolution, des sites comme radar-prive.fr ont vu le jour pour recenser ces véhicules par département. En indiquant leur marque, modèle et plaque d’immatriculation.
Contrairement aux radars fixes signalés par des applications comme Waze, ces véhicules banalisés se fondent dans la circulation. Cependant, certains indices permettent de les identifier.
Ils sont généralement des modèles courants et discrets, tels que la Peugeot 308 et 508, la Citroën Berlingo, la Ford Focus et Mondeo. Ou encore la Volkswagen Passat et Golf, la Seat Leon et la Skoda Octavia.
Un appareil photo volumineux se veut fixé au centre du tableau de bord, accompagné de deux caméras latérales. À l’arrière, un rectangle noir épais, collé à la vitre, permet de flasher les véhicules en sens inverse.
Deux autres caméras surveillent également la route. Enfin, la plaque d’immatriculation avant peut présenter une typographie légèrement différente, avec des caractères plus étroits et arrondis sur un support plastique réfléchissant entouré d’un cadre brillant.
Repérer les voitures radars sur une carte, c’est possible
Depuis leur déploiement il y a plus de dix ans, les voitures-radars intriguent de nombreux automobilistes. Gérés majoritairement par des sociétés privées, ces véhicules banalisés ont été particulièrement efficaces l’an dernier.
Elles ont ainsi enregistré plus d’un million de procès-verbaux. Leur présence sur les routes reste cependant difficile à cerner, mais une carte interactive réalisée par le Journal du Net lève une partie du mystère.
L’utilisation de cette carte est simple. Il suffit de zoomer sur une ville où un département pour voir les axes empruntés par ces véhicules ou d’entrer un code postal dans la barre de recherche.
Chaque point rouge représente un flash émis par une voiture-radar, ce qui révèle ainsi les zones les plus surveillées. Officiellement, selon la Sécurité routière, ces véhicules circulent sur des axes déterminés par l’État et les préfets.
En priorité là où les excès de vitesse se disent fréquents et accidentogènes. Ils peuvent opérer sur tous types de routes, des autoroutes aux départementales. Néanmoins, comme l’indique la carte, leur présence se veut concentrée sur certains grands axes, et toutes les régions ne se voient pas encore concernées.
Actuellement, seules huit régions bénéficient de ce dispositif, allant de la Bretagne au Grand Est, en passant par le Nord et la Normandie. Dès le printemps 2025, les voitures-radars se verront étendues à trois nouvelles régions.
À savoir, l’Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Pourtant, sur la carte, des points rouges apparaissent déjà autour de Lyon, Toulouse et Marseille, alors qu’aucun contrôle officiel n’y est encore en place.
Ces anomalies s’expliquent par quelques erreurs dans la base de données fournie par le ministère de l’Intérieur. Il précise que ces contrôles erronés ne donnent pas lieu à des sanctions.