
Les arrêts maladie évoluent. En effet, les indemnités maximales versées par la Sécurité sociale vont baisser en 2025 pour les Français.
Les arrêts maladie en France constituent un dispositif essentiel de protection sociale. En 2025, les indemnités maximales versées par la Sécurité sociale vont baisser pour tous les Français.
Arrêt maladie : un système bien rodé
Les arrêts maladie permettent aux salariés et travailleurs indépendants de cesser temporairement leur activité en cas d’incapacité due à une maladie ou à un accident. En 2024, ce système demeure au cœur des préoccupations des autorités.
Mais aussi des employeurs et des professionnels de santé. Face à une recrudescence des pathologies chroniques et des troubles psychiques.
Pour bénéficier d’un arrêt maladie, le salarié doit consulter son médecin traitant. Après avoir évalué son état de santé, délivre un certificat médical précisant la durée prévisible de l’arrêt.
Ce document doit être transmis à l’employeur et à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) dans les 48 heures. Et ce, afin de garantir un suivi strict du dossier et de prévenir tout abus.
La procédure, bien que contraignante, est indispensable pour assurer une gestion rigoureuse des absences et permettre une indemnisation adaptée. En 2024, plusieurs ajustements ont donc fait l’objet d’un apport pour renforcer l’équité du système.
Les indemnités journalières, versées à partir du quatrième jour d’arrêt (sauf dispositions spécifiques de certaines conventions collectives), se voient calculées en fonction du salaire antérieur. Et plafonnées pour éviter des surcompensations.
Les pouvoirs publics prennent les devants
Ces réformes visent notamment à mieux soutenir les salariés aux revenus modestes. Tout en limitant le coût global pour la sécurité sociale.
Par ailleurs, face à l’augmentation des arrêts liés aux troubles psychiques et au stress, les pouvoirs publics mettent l’accent sur la prévention. Les entreprises se disent encouragées à instaurer des dispositifs de soutien et de retour au travail.
Et ce, afin de réduire la durée des arrêts et faciliter la réintégration des employés. Des procédés, telles que la création de cellules d’écoute et de soutien psychologique, se multiplient pour améliorer la qualité de vie au travail.
Et prévenir l’apparition de troubles débilitants. Les arrêts maladie représentent également un enjeu majeur et en 2024, plusieurs millions de jours d’arrêt sont enregistrés chaque année.
Cela a donc impacté à la fois la compétitivité des entreprises et les finances de la sécurité sociale. Ce constat alimente le débat entre la nécessité de protéger les salariés et celle de préserver l’équilibre économique des structures.
Les partenaires sociaux, tout en reconnaissant l’importance du dispositif. Cela souligne la nécessité d’optimiser le suivi médical et d’encourager la reprise progressive du travail pour limiter les effets négatifs sur la productivité.
En somme, les arrêts maladie en France en 2024 illustrent un système en constante évolution. Notamment ceux qui cherchent à concilier protection sociale et performance économique.
Le budget de la Sécurité sociale pour 2025, récemment adopté, apporte des changements majeurs pour les salariés en arrêt maladie. Et la nouvelle risque de ne pas faire l’unanimité.
Arrêt maladie : la Sécurité sociale change les règles
En effet, les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale vont subir une réduction. Si vous comptez sur ces allocations en cas d’arrêt de travail, le texte a finalement été validé, intégrant plusieurs mesures de réduction des dépenses publiques.
Parmi elles, la baisse des indemnités journalières de Sécurité sociale (IJSS) a particulièrement retenu l’attention. Jusqu’à présent, ces indemnités se voyaient plafonnées à 52 € par jour pour les salariés gagnant plus de 1,8 Smic.
À partir de 2025, ce plafond se veut réduit à 40 € et va donc concerner désormais les salaires supérieurs à 1,4 Smic. Autrement dit, les employés percevant plus de 1,4 Smic verront leurs allocations diminuer d’environ 20 %.
Cette réforme devrait permettre à l’État d’économiser entre 400 et 600 millions d’euros par an. Tous les salariés qui bénéficient des IJSS sont touchés, qu’ils travaillent dans le secteur privé, qu’ils se disent fonctionnaires, indépendants, ou autre.
Cependant, certaines catégories de Français risquent de se voir plus impactées que d’autres. Notamment les salariés en arrêt de longue durée, qui devront composer avec une baisse de leurs revenus pendant plusieurs mois.
Ceux ayant peu d’ancienneté, qui ne bénéficient pas encore d’un contrat via leur entreprise. Les employés à domicile, souvent dépourvus de complément d’indemnisation.
Cette décision a déclenché de vives réactions, surtout du côté des syndicats. La CFDT a qualifié cette mesure de brutale, soulignant qu’elle pénalise en priorité les Français les plus précaires.
Même si la Sécurité sociale va moins indemniser les salariés en arrêt maladie, des solutions existent pour compenser cette perte de revenus. Vérifiez votre contrat de travail et votre couverture prévoyance pour en savoir plus.