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Après une année 2024 sous le signe des réformes pour l'AAH, l'année 2025 sera toute aussi intéressante pour les bénéficiaires de cette aide.

L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) est une aide financière destinée à garantir un minimum de ressources aux personnes en situation de handicap. Voici les critères pour pouvoir en bénéficier en 2025.

L’AAH : une allocation cruciale pour certains bénéficiaires

En 2024, plusieurs changements et revalorisations ont été appliqués pour améliorer le pouvoir d’achat des bénéficiaires de l’AAH. Depuis le 1ᵉʳ avril 2024, cette aide a été revalorisée de 4,6 %, en suivant l’inflation.

Ainsi, son montant maximal est passé de 971,37 € à 1 016,05 € par mois pour une personne seule sans ressources. Cette augmentation vise à compenser la hausse du coût de la vie.

Depuis le 1ᵉʳ octobre 2023, l’AAH se voit ainsi calculée sans tenir compte des revenus du conjoint. Cette réforme, très attendue, permet à de nombreux bénéficiaires d’obtenir une allocation plus élevée.

Selon les estimations du gouvernement, environ 120 000 personnes ont vu leur AAH augmenter grâce à cette mesure. L’AAH se voit attribuée sous conditions de ressources et de taux d’incapacité .

Le taux d’incapacité doit être de 80 % ou plus. Ainsi, l’AAH se voit accordée sans condition de durée et le taux d’incapacité peut aussi se situer entre 50 % et 79 %.

En France, l’AAH se verra ainsi attribuée si le handicap entraîne une restriction substantielle et durable à l’emploi. Avec un examen tous les 1 à 10 ans.

Des changements progressifs

Pour une personne seule, le plafond de ressource se veut d’environ 12 750 € annuels. L’AAH peut se cumuler avec un revenu d’activité en milieu ordinaire ou protégé (ESAT).

Depuis le 1ᵉʳ janvier 2017, il n’est plus possible de cumuler l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) et l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS). Ainsi, les bénéficiaires de l’AAH ne peuvent plus faire une demande d’ASS.

À l’inverse, une personne percevant l’ASS qui demande l’AAH continuera de toucher l’ASS jusqu’à l’attribution de l’AAH. Une fois cette dernière accordée, le versement de l’ASS sera suspendu.

En cas de refus de l’AAH, il se veut ainsi possible de contester la décision de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) dans des délais précis. En 2025, le montant maximal change.

Il sera donc de 1 016,05 € par mois, et ce montant varie en fonction des ressources déclarées chaque trimestre. Sans autres revenus, vous percevrez le montant maximum.

Avec une pension (invalidité, retraite, rente d’accident du travail, etc.), l’AAH viendra compléter vos ressources. Pour atteindre un total de 1 016,05 €.

AAH : les changements prévus en 2025

En cas de reprise d’activité, l’AAH se veut donc cumulable à 100 % avec vos revenus d’activité pendant 6 mois. Il se veut impératif de signaler cette reprise à la CAF.

Si vous travaillez au moment de la demande, l’AAH se verra calculée en fonction de vos revenus professionnels. D’ailleurs, vous pouvez toujours estimer votre montant d’AAH en quelques minutes grâce à un simulateur en ligne.

Si vous vous voyez hospitalisé ou incarcéré plus de 60 jours, le montant de l’AAH se veut réduit à 30 % à partir du 61ᵉ jour. Sauf pour les bénéficiaires ayant une personne à charge ou un conjoint sans emploi reconnu par la CDAPH.

Comme toujours, la demande s’effectue auprès de la MDPH. Il faut remplir le formulaire cerfa n°13788*01 (une assistante sociale peut vous aider à le compléter).

Il faut avoir un certificat médical cerfa n°13878*01, rempli par votre médecin et daté de moins de 3 mois. Dès le dépôt du dossier, une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé se voit automatiquement engagée.

La CDAPH examinera votre taux d’incapacité et prendra une décision. Si la CDAPH ne répond pas dans un délai de 4 mois, cela équivaut à un refus.