
De nombreuses arnaques bancaires existent en France. Cependant, cette récente mauvaise nouvelle ne va pas faire plaisir aux Français.
Les arnaques bancaires sont omniprésentes en ce moment. Malheureusement, cette mauvaise nouvelle risque de ne pas rassurer celles et ceux qui ont connu cette expérience.
Arnaque bancaire : comment s’en prémunir ?
Les arnaques bancaires sont de plus en plus fréquentes et sophistiquées, car elles ciblent aussi bien les particuliers que les entreprises. Les fraudeurs utilisent diverses méthodes pour subtiliser des données personnelles et accéder aux comptes bancaires.
Il est donc essentiel de connaître ces techniques et d’adopter des mesures de précaution pour sécuriser ses finances. Les principales arnaques bancaires sont le phishing (hameçonnage).
Il s’agit de l’une des fraudes les plus courantes. Les fraudeurs envoient un e-mail ou un SMS se faisant passer pour une banque ou un organisme officiel et incitent à cliquer sur un lien frauduleux pour voler des identifiants bancaires.
Une autre méthode est le vishing (fraude par téléphone). Où un faux conseiller bancaire appelle une personne pour lui soutirer des informations sous prétexte d’un problème de sécurité.
Les arnaques aux faux conseillers sont également fréquentes. Un escroc prétend être un employé de votre banque et vous convainc d’effectuer un virement sous prétexte d’une urgence.
De même, certaines fraudes exploitent les réseaux sociaux. Là où des cybercriminels prétendent être des proches en difficulté pour demander un transfert d’argent.
Comment s’en prémunir ?
Les faux investissements se multiplient, avec des offres trop alléchantes pour être vraies. Souvent liées aux cryptomonnaies ou au trading en ligne.
Mais alors, comment se protéger efficacement ? Pour éviter ces fraudes, il est crucial d’adopter des réflexes de vigilance comme le fait de ne jamais communiquer ses identifiants bancaires, son code de carte bancaire ou ses codes de sécurité reçus par SMS à quiconque.
Les banques ne demandent jamais ces informations par téléphone ou par e-mail. Il se veut aussi recommandé de vérifier les sources des messages.
Avant de cliquer sur un lien dans un e-mail ou un SMS, il faut s’assurer de l’authenticité de l’expéditeur. Une adresse e-mail suspecte, un ton alarmiste ou des fautes d’orthographe doivent alerter.
En cas de doute, il se veut préférable de contacter directement sa banque via son service client officiel. Sécuriser ses paiements en ligne est une autre mesure essentielle.
Il se veut ainsi conseillé d’utiliser une authentification forte. Comme la validation des transactions via une application bancaire, et d’activer les notifications pour être alerté de toute opération suspecte.
L’usage d’une carte bancaire virtuelle pour les achats permet également de limiter les risques de fraude. L’installation d’un antivirus et d’un pare-feu sur son ordinateur ou smartphone est un bon moyen d’éviter les logiciels qui récupèrent des données personnelles.
Récemment, une nouvelle décision judiciaire a compliqué le remboursement des victimes d’escroqueries bancaires. Les arnaques bancaires ne cessent de se multiplier sur Internet, entre faux conseillers, phishing et fuites de données sensibles.
Arnaque bancaire : mauvaise nouvelle pour les Français
Malgré les nombreuses campagnes de prévention, les fraudeurs continuent de piéger de nombreuses victimes. Jusqu’à présent, la responsabilité en matière de vigilance était partagée entre le client et la banque.
Mais un arrêt récent de la Cour de cassation vient remettre en cause ce principe, comme le rapporte Le Monde. Jusqu’ici, même en cas de négligence avérée du client, celui-ci pouvait invoquer le Code civil pour faire valoir une part de responsabilité de la banque.
Notamment en ce qui concerne la surveillance des virements frauduleux. Or, avec cette nouvelle décision rendue le 15 janvier dernier, cette possibilité disparaît.
Désormais, seule la réglementation du Code monétaire et financier s’appliquera. Ce qui, bien que toujours favorable aux clients dans certains cas, ne prend plus en compte les éventuels manquements de la banque en matière de sécurité et de contrôle des transactions.
Les conséquences sont encore plus lourdes pour les victimes de virements frauduleux. Si un escroc parvient à usurper un IBAN et détourner un virement, la banque ne pourra plus être tenue responsable, sauf si l’IBAN a été modifié directement dans ses systèmes.
Cependant, une mesure de sécurité renforcée entrera en vigueur à partir du 8 octobre 2025. Les banques devront alors systématiquement vérifier la correspondance entre l’IBAN et le nom du bénéficiaire avant d’autoriser un virement.
Cette évolution législative soulève des inquiétudes alors que les fraudes bancaires restent fréquentes. Cliquer sur un lien frauduleux ou communiquer ses identifiants à un faux conseiller peut désormais avoir des conséquences encore plus graves pour les victimes.
D’autant plus que les banques intensifient leurs messages de prévention. Pourtant, certaines d’entre elles peuvent aussi être mises en cause pour des lacunes en matière de sécurité ou un manque d’informations à destination de leurs clients.