Votre conduite peut vite devenir dangereuse si vous utilisez trop ce bouton

La conduite est une pratique courante, mais qui nécessite une entière concentration. Si vous ne l'êtes pas suffisamment, méfiance.

En France, la conduite est régie par des lois qu’il faut bien respecter. Si vous ne le faites pas, vous risquez d’adopter des comportements dits à risque.

La conduite en France : des règles à respecter

La conduite en France est strictement encadrée par le code de la route. Et ce, afin de garantir la sécurité des usagers et de fluidifier la circulation.

Le pays dispose d’un vaste réseau autoroutier et de routes nationales bien entretenues. Cependant, les règles se disent précises et doivent se voir scrupuleusement respectées par les conducteurs, qu’ils se disent français ou étrangers.

Le permis de conduire se dit ainsi obligatoire pour tout véhicule motorisé et fonctionne selon un système à points. Un conducteur dispose de 12 points au maximum, tandis que les jeunes titulaires n’en ont que 6.

En cas d’infractions répétées, la perte totale des points entraîne une suspension du permis, ce qui nécessite un nouvel examen. Depuis 2024, des modifications ont été apportées afin de simplifier les démarches administratives et de revoir les critères d’examen.

Les limitations de vitesse varient en fonction des routes et des conditions météorologiques. Sur autoroute, la vitesse se voit ainsi limitée à 130 km/h par temps sec et abaissée à 110 km/h en cas de pluie.

Sur les routes à double sens sans séparateur, la vitesse autorisée se dit de 80 km/h. Tandis qu’elle passe à 110 km/h sur les routes à chaussées séparées.

Des adaptations depuis quelques mois

En agglomération, la limite est fixée à 50 km/h, bien que certaines zones aient adopté une réglementation plus stricte avec une vitesse réduite à 30 km/h. Pour veiller au respect de ces règles de conduite, des radars automatiques se voient largement déployés sur le territoire.

Toute infraction entraîne un retrait de points, une amende, voire un retrait du permis en cas de récidive. Concernant l’alcool et les stupéfiants au volant, la législation française est particulièrement stricte.

Le taux d’alcoolémie autorisé se veut de 0,5 g/L de sang et tombe à 0,2 g/L pour les jeunes conducteurs. Tout dépassement entraîne des sanctions pouvant aller de l’amende à l’immobilisation du véhicule, voire des peines de prison dans les cas les plus graves.

La consommation de stupéfiants au volant se dit totalement interdite et sévèrement réprimée. Par ailleurs, la mobilité évolue avec l’essor des véhicules électriques et hybrides, l’aménagement de voies réservées au covoiturage.

Et la mise en place d’une réglementation spécifique pour les trottinettes électriques, dont la vitesse se voit limitée à 25 km/h. Le port du casque, bien que recommandé, reste facultatif pour les adultes.

Face aux enjeux écologiques, la France a instauré des zones à faibles émissions (ZFE). Elle interdit ainsi l’accès aux véhicules les plus polluants dans certaines grandes villes.

Conduite : attention à ne pas abuser de ce bouton

Bien que les beaux jours approchent, les journées froides et pluvieuses sont encore d’actualité. Les automobilistes ne doivent donc pas crier victoire trop vite : la lutte contre la buée à l’intérieur des véhicules ne se dit pas encore terminée.

Ce phénomène peut donc avoir des conséquences dangereuses, car il réduit fortement la visibilité du conducteur. Pour l’éliminer rapidement, il est essentiel de bien utiliser la climatisation et la ventilation.

Cependant, certains conducteurs activent une fonction inadaptée par temps froid. Cela prolonge la présence de buée dans l’habitacle et pour éviter ce problème, un conseil simple : ne jamais activer le recyclage de l’air en hiver.

Ce mode, identifiable par un bouton avec une voiture avec une flèche, empêche l’air extérieur de pénétrer dans l’habitacle et recycle l’air intérieur. Bien qu’utile en été pour refroidir l’air sans solliciter excessivement la climatisation, il devient contre-productif l’hiver.

Ce dernier emprisonne l’humidité présente dans la voiture au lieu de l’évacuer, ce qui favorise ainsi la condensation sur les vitres et le pare-brise. La visibilité du conducteur s’en trouve considérablement réduite.

Et cela augmente ainsi le risque d’accident et d’amende (68 euros en cas de contrôle). Si vous ne souhaitez pas utiliser la climatisation par temps froid ni attendre que la ventilation diffuse de l’air chaud, une solution simple existe : ouvrir légèrement les vitres.