Quand on vous propose un séjour sur une île Antillaise, vous ne pouvez pas refuser. C’est ainsi que Tux est parti à la découverte des îles de la Guadeloupe dont Grande Terre et Basse Terre, pour un court mais complet séjour, organisé par le Comité du Tourisme des Iles de Guadeloupe (CTIG).
Notre découverte s’est donc divisée en trois parties :
1 – Les plages et vues paradisiaques
2 – Les bonnes adresses FOOD
3 – Un peu de culture ne fait pas de mal (au contraire)
Nou ka alé lan mè
La plage. C’est la première chose que l’on pense quand on parle des Antilles, avec le climat. De sable blanc ou noir, avec des eaux transparentes et turquoises. Oui, les iles de la Guadeloupe offrent de magnifiques plages, mais nous n’étions pas venu pour un farniente total (quoique)…
Quelques superbes plages de Grande Terre, que l’on pourrait ajouter à la liste des plus belles plages du monde, sans hésiter :
St. Anne, son eau transluscide et ses palmiers
La plage du Souffleur, idéale pour un coucher de soleil au calme
Gosier et son phare rouge
Porte d’Enfer
Vous pouvez prendre la voiture pour quelques minutes de route depuis Gosier, pour vous rendre à la Porte D’Enfer, qui offre un panorama exceptionnel, au bord des falaises avec ce lagon, sur le littoral Nord de l’île.
Le panorama
Pointe de la Grande Vigie
A l’extrême nord de Grande Terre, la Pointe de la Grande Vigie vous permet de contempler les flancs de Grande Terre, à condition d’être prudent, puisque le sol calcaire se fissure sous vos pieds… D’après les panneaux d’avertissements.
Pointe des Châteaux
Non loin, « la Douche » :
La plage de Malendure, sur Basse Terre, et de sable noir.
La Cascade aux Ecrevisses (les vraies).
1 – Les plages et vues paradisiaques
2 – Les bonnes adresses FOOD
3 – Un peu de culture ne fait pas de mal (au contraire)
Fok nou mangé
Une exploration ne peut pas se faire sans gouter toutes les spécialités gastronomiques. En Guadeloupe, on vous parlera forcément de ces légumes : giraumon, manioc, piments doux.. et des fruits que l’on recherche en métropole : goyave, mangue, ananas et la banane, évidemment. Voici quelques lieux Food à ne pas manquer !
Les 3 Fermiers
Nous avons pu déguster quelques mets divinement préparés chez Les 3 Fermiers à Anse Bertrand (infos ici), tenu par un couple et leur fille.
Deux anciens agriculteurs qui ont décidé d’ouvrir leur table aux voyageurs, ainsi qu’un gîte, « comme à la ferme », au milieu des plantations. Un site écotouristique idéal pour manger d’excellents produits cuisinés par Madame et pour se reposer loin de la civilisation.
Sur la Photo : Après l’apéritif (punch maison), crémeux de giraumon, entrée avec du giraumon, gombo (les ronds verts), papaye verte (clair), poisson à la crème de sauge, pâté de tête fermier, foie de porc au piment doux, et du boeuf, porc avec du riz et de la patate douce.
La Touna
Côté Basse Terre, entre deux plongées sur les îlets Pigeon, dans la Réserve Cousteau, près de la plage de Malendure, il faudra s’arrêter à La Touna (le site). Le chef saura régaler vos papilles avec les spécialités poissonnières, sans oublier les langoustes.
Sur la Photo : ti-punch au Rhum Bologne, bu essentiellement sur Basse Terre avec le rhum Longueteau (ce sera le Rhum Damoiseau pour Grande Terre), carpaccio de marlin aux fleurs comestibles et une superposition de thon au parmesan et ses accompagnements.
La terrasse du restaurant avec une vue non négligeable…
Sur le pouce
L’encas de l’île, c’est le bokit (à gauche), un pain frit rempli de bonnes choses : oeuf, steak, salade… et en version plus épais, l’agoulou (à droite). Le gras c’est la vie !
Vous pourrez aussi vous arrêter le long de la route pour acheter des fruits et légumes et déguster un délicieux poulet boucané. Les fêtes de Noel approchent, vous aurez sans doute la chance de manger le « jambon de Noël », un extrait du paradis sur Terre.
1 – Les plages et vues paradisiaques
2 – Les bonnes adresses FOOD
3 – Un peu de culture ne fait pas de mal (au contraire)
Nou ka cultivé ko nou
Encore un morceau de chocolat ?
Une visite agréable pour vos papilless, dans la Maison du Cacao (le site). Après avoir mangé et bu des tonnes de chocolat, il est impératif de connaitre comment le cacao sort de sa cabosse (le fruit du cacaoyer) et comment il sera transformé pour terminer dans nos bouches. Quelques chiffres sur le cacao : Un cacaoyer possède près de 6.000 fleurs et 10 cabosses offrent au final 100g de cacao.
Le bonheur en fin de visite avec du vrai chocolat (avec de l’eau et non du lait !) liquide.
Parc des Mamelles
Un parc zoologique et botanique (le site) situé dans la montagne, sur la route de la traversée vers Bouillante, sur Basse Terre. Visite de racoons, Aras, panthères, serpents, crabes (et plein d’autres) dans un parcours original, à travers des canopées, une sorte de pont de bois surplombant les animaux et plantes du parc à plusieurs (dizaines) mètres de haut. FUN !
Ecotourisme et randonnée
L’ennuie de la plage peut survenir. Dans ce cas, nous vous proposons une ballade dans la Vallée de Beaugendre, à la Maison de la Vallée, près de la Maison du café à La Grivelière (le site). Marche dans une « jungle » non hostile, passages de rivières au milieu d’une végétation très dense. Un vrai dépaysement !
Les marchés de Pointe-à-Pitre
On ne pouvait quitter l’île sans avoir fait le tour de son marché aux poissons, fruits et légumes et du marché central aux épices. De quoi ramener des langoustes à 20 euros le kilo (!!!) ou des lambis, extraits de leur coquillage (leur verre a pour réputation de faire passer une agréable nuit à votre conjoint(e)…)
Et finalement le rhum !
Le séjour s’est clôturé par une visite de la rhumerie agricole Longueteau/Karukéra (le site), qui distille cet alcool depuis 1895, sur Basse Terre. Des étapes de production, avec une installation qui traite 1.200 litres par heure, à l’élaboration dans le labo, et à la salle des tonneaux. On regrette toutefois de ne pas avoir pu déguster de quelques vieux rhum. Le directeur François Longueteau nous avait pourtant alléché en nous mentionnant quelques bouteilles des années 40 dans sa cave personnelle. Des bouteilles qui peuvent partir à plusieurs milliers d’euros dans les vente aux enchères.
Vous ne trouverez ce rhum que chez des cavistes ou des shops spécialisé. Impossible de l’acheter en grande surface, parce que, comme dit Franz, le responsable de production, c’est « «comme si on entrait habillé et qu’on sorte tout nu ».
Pour la petite information : Karukera est un rhum vieux, dont le nom signifie « l’îles aux belles eaux », d’après les indiens Caraïbes (VIIIème siècle).
Le voyage était parrainé en parti par Air France (le site), dont le cockpit n’a plus de secrets pour nous.
On remercie le personnel d’Air France, ainsi que le commandant de bord, pour leur gentillesse et leur disponibilité à bord du Boeing 777-300. On a pu apprendre qu’à 10.000 mètres, un pilote peut voir un rayon de 400 km, ce qui va par exemple d’Arcachon aux Alpes, qu’un avion possède 150 tonnes de carburants qu’il brûle à raison de 8 tonnes par heure, ce qui est toujours plus écolo que la voiture !
Egalement partenaire de ce voyage, Des hôtels et des îles (le site) qui nous avait sélectionné de très belles chambres confortables à La Créole, au Gosier.
Merci à We Like Travel pour l’invitation.
Et quand il pleut à cette période de l’année, il pleut !
Mais cela s’arrête 5 minutes après, sans perte de chaleur !
Plus d’infos
La meilleure période pour partir en Gwada : janvier – avril, pour ne pas être perturbé par les pluies (voir ci-dessus).
Le CTIG (Comité du Tourisme des Iles de Guadeloupe) : lesilesdeguadeloupe.com.
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Et si vous en voulez encore d’autres infos, n’oubliez pas les guides comme le Lonely Planet
On aurait aimé y rester indéfiniment !
Aucune photo n’a été violentée numériquement durant la rédaction, mis à part l’ajout de cadres et de montages.
Vous avez aimé votre voyage en Guadeloupe ? N’hésitez pas à nous partager vos meilleurs souvenirs !
Prochaines étapes : Les Saintes, La Désirade, Marie-Galante et le street art, très présent en Guadeloupe.
Bonnes découvertes à tous !