La saison NBA 2014/2015 a débuté fin octobre aux Etats-Unis et nous pouvons déjà faire un premier bilan après 10 matchs. Quelles équipes dominent la NBA et celles qui surprennent ? Quelles sont celles qui déçoivent ? Nous décryptons cette première partie de saison.
Les TOPs de ce début de saison NBA
Cap à l’Est
Plusieurs équipes étonnent de leur début de saison. Tout d’abord les Toronto Raptors, première de leur Conférence, qui sans superstars des parquets, ont réussi à trouver un équilibre, et emmenés par un excellent Kyle Lowry. Une équipe complète où 9 joueurs marquent plus de 7,6 points (5 dépassent les 10 points).
Si l’on n’attendait pas une équipe si haut dans le classement, c’est bien les Washington Wizards (7-2). L’effectif n’a pas bougé, malgré la blessures de Bradley Beal, mais le renfort de Paul Pierce à l’aile a surement aider ce collectif sans véritable « vétéran et expérimenté » des Playoffs. Les Wizards possèdent aussi l’une des moyennes d’âge les plus élevées en NBA, ce qui peut aider à faire gagner des matchs.
Orlando surprend également, par son jeune âge et avec un premier bilan très positif pour la franchise en reconstruction (5-7). Le Magic est emmené par un excellent Evan Fournier (17,3 pts à 48%) et M. Double Double Vucevic (18,8pts et 11,8 rbds).
Les Bucks de Milwaukee, ont été transformés par Jason Kidd qui a pris les rennes cette année. 3 victoires sur les 4 derniers matchs et pas des moindres : Memphis, OKC et Miami, poussent l’équipe à un bilan neutre 5-5. Ca ne marque pas beaucoup (91,8 pts) mais cela défend (4e meilleur défense avec 92,6 pts), c’est l’essentiel !
Chicago n’étonne pas concernant leur position au classement (3e) puisqu’avec le retour de Derrick Rose et l’arrivée de Pau Gasol, les Bulls ont l’effectif pour atteindre la finale de conf’, voir les Finales NBA cette année. A noter les stats de Jimmy Butler qui pourrait empocher le titre de MIP, avec une moyenne de 21,3 pts, 6,2 rbds et 3,9 pds (13,1 pts, 4,9 rbds et 2,6 pds l’an passé) et avec l’intérieur Espagnol qui revit avec le maillot des taureaux : 18,6 pts et 10,6 rbds et 2,5 contres.
Du renouveau à l’Ouest
Memphis domine la ligue avec un bilan presque parfait (10-1) . Les Grizzlies, qui ont vu arriver Vince Carter, ont gardé la même ossature, existante depuis plusieurs années, ce qui fait que cette équipe est encore plus dure à jouer. Il manque quand même un vrai « 3 » pour tenter d’accéder aux finales NBA.
Les Warriors de Golden State ont un nouveau coach, Steve Kerr, et l’arrivée est positive. Un excellent bilan (8-2), notamment par l’apport de la meilleur ligne arrière de la NBA. La paire Curry-Thompson (24,8 et 23,6 pts) et parfaitement épaulée de Raymond Green et Andrew Bogut, même si les stats de ce dernier ne se voient pas. Avec Leandro Barbosa, Mareese Speight et Andre Iguodala sur le banc, Golden State est l’un des grands favoris cette année pour la place en finale de conférence.
Pas de surprises avec Houston. Les Rockets toujours emmenés par James Harden, possèdent un effectif paré pour les playoffs, voire le titre si Dwight Howard pourra gérer ses problèmes de fautes. Jet Terry a été la bonne pioche en sortie de banc et les apports de Trevor Ariza et Terrence Jones sont excellents (14,6 et 14 pts).
Portland se positionne une nouvelle fois à son niveau, 4e de la conf ouest avec un très bon bilan 8-3, et notamment avec des victoires sans Nico Batum, laissé au repos après un coup sur le genou. Cette équipe pourrait créer la surprise en playoff, avec notamment Damian Lillard en mode MVP sur les derniers matchs.
Sacramento ira loin, si DeMarcus Cousins continue à porter son équipe avec l’aide de son lieutenant Rudy Gay. Depuis les championnats du monde, le pivot des Kings a franchi un palier, notamment au niveau du mental qui a permis à son équipe de mettre en danger les grosses écuries. S’ils savaient gérer en seconde mi-temps, ils seraient quasi invaincus. Une équipe à suivre !
Dernière équipe surprenante, celle des Dallas Mavericks. Un bilan de 8 victoires et 3 défaites, avec un collectif bien rodé et avec les arrivée de Chandler Parsons, Jameer Nelson, Al-Farouq Aminu et du vétéran Richard Jefferson, les Mavs ont une équipe d’outsiders pour le titre sur la côte ouest. Il leur manque du backup à l’intérieur pour être un véritable favoris pour le titre.
Les FLOPs après 10 matchs de NBA saison 2014/2015
On ne prend pas de pincettes avec les équipes qui déçoivent sans avoir perdu d’élément majeur de leurs effectifs comme c’est le cas à Indiana (sans Paul George), à OKC (sans Kevin Durant et récemment Russell Westbrook).
Philadelphie : objectif NUL. Le but de cette jeune équipe est de remporter une première victoire. Affligeant d’être arrivé à ce niveau là. Pas facile de repartir de zéro, surtout avec un rookie qui se blesse pour la saison (Joel Embiid), comme ce qui s’était passé l’an dernier (Nerlens Noel). Des poissards aux Sixers, mais ils s’en fichent…
NY : 25e équipe en attaque, 26e en défense. Les Knicks ne font plus rêver. Vivement que Stoudemire parte à la retraite, parce que ses 22 millions par an pour ses 10 pts et 7,7 rebonds ont plongé le club dans le néant depuis qu’il est arrivé.
Detroit : une nouvelle saison blanche s’annonce pour les Pistons, dont il semble que seul Brandon Jennings semble préoccupé. Comme Amar’e, vivement que Josh Smith quitte la franchise. L’ailier réalise sa pire saison depuis 8 ans en NBA, avec 13,2 pts à 36,8% (le pire de sa carrière). L’équipe possède une des plus belle raquette (Monroe-Drummond), mais ne semble pas savoir comment les utiliser. On leur apprend ?!
Charlotte : l’équipe qui avait réussi à se qualifier pour les playoff l’an passé démarre mal en 2014/2015, et même avec l’arrivée de Lance Stephenson. Une déception donc avec ce bilan négatif de début de saison : 4-7. Point à corriger, l’adresse extérieur, puisque les 3 meilleurs marqueurs chez les arrières ne dépassent pas les 40% : 39% pour Kemba Walker, 39,8% pour Gary Neal et 37,8% pour Stephenson.
Les Cavs de Cleveland sont pour le moment une déception. Un bilan de 5-4, avec un collectif inexistant, l’équipe de LeBron James a attendu son messie après quelques matchs moyens. La star s’est mis sur son 31 pour remonter la franchise. Une déception pour le moment mais les Cavs devraient pouvoir remonter au classement, s’ils améliorent leur défense (24e pire défense actuellement). Kevin Love doit apporter plus et être plus adroit (39,5% aux tirs).
Brooklyn, avec la plus grosse masse salariale de la NBA, doit faire mieux que 4-6 actuellement. Brook Lopez est ciblé par le coach (15 pts et 4,8 rbds), tandis que le rookie Bojan Bogdanovic joue beaucoup (30 min) mais marque peu (10,5 pts). Les Nets devront cravacher pour accéder à la 8e place.
A l’Ouest, la plus grande déception est celle des Lakers, puisqu’on les attendait depuis que Kobe Bryant était revenu à la compétition. Jeremy Lin et Carlos boozer sont fantomatiques et le collectif qu’essaye de créer Byron Scott ne prend pas. Résultat, valises sur valises et une seule victoire pour 9 défaite. Le pire démarrage de la franchise.
A Denver, rien ne va plus. Avec un effectif pléthorique, les Nuggets se font manger à chaque match, surtout en défense (27e de la ligue). Ou est passé le Arron Affalo de l’an passé (12,7 pts contre 18,2 pts l’an passé) ? Kenneth Faried, JaVale McGee aux abonnés absents. Bref, une équipe à 42,9% aux tirs (25e de la ligue). Le mal de l’altitude dans les rocheuses ?
Phoenix où le soleil brule un peu trop fort. Les Suns ont tardé à resigner Eric Bledsoe et ce dernier à se mal à s’en remettre. Cependant, l’équipe semble avoir trouvé la recette miracle pour gagner des places. Alex Len et Isaiah Thomas sont les bonnes nouvelles de l’équipe qui doit accrocher les playoffs cette année.
Les Clippers n’y sont pas cette année et il semble évident que la franchise de Los Angeles n’atteindra pas la finale de conférence en playoff. Un gros déficit à l’aile (seulement Matt Barnes et Hedo Turkoglu) est le point noir de l’équipe. Blake Griffin est moins adroit (47%), Chris Paul moins présent (17,3 pts). On le rappelle mais le Alley Oop ne fait pas gagner les matchs, surtout en playoffs.
Les Spurs n’ont pas eu un démarrage flamboyant (6/4). L’équipe vieillissante de San Antonio n’arrivera pas à aligner le même bilan que l’année passée (62-20). Une légère déception pour le moment.