Louane Emera, « inoubliable » interprète de Paula, héroïne du film très oubliable La Famille Bélier est aussi chanteuse !
La Famille Bélier c’est le succès ciné de cet hiver, une guimauve dégoulinant de bons sentiments comme seule la France sait en produire (spécialité annuelle du pays, avec entre autres : Les choristes, Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ou encore Intouchables…).
Vous savez les films qui devraient porter l’étiquette « Vous aussi, une fois par an, donnez vous bonne conscience pour le prix d’une place de ciné ».
Une couple d’agriculteurs sourds-muets dont la fille (entendante) souhaite faire carrière dans la chanson (tout ressemblance avec des personnages existants blablabla…) a peur de ne pas réussir à pérenniser l’exploitation sans son aide.
Bref un film populo-bien pensant calibré pour faire un carton en salles avec tous les poncifs que cela implique.
Donc Louane nous gratifie d’un single intitulé très sobrement « Avenir » issu de son premier album . Avant celui-ci, elle avait déjà réadapté « Je Vole » de Michel Sardou, d’ailleurs reprendre du Michel Sardou c’est passible d’emprisonnement pour scatophilie morbide. Je vole quoi ? La musique des autres bien-sur !
Et il faut avouer qu’elle aurait mieux fait de rester muette, un plagiat aussi grossier n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd !
Nous retrouvons dans un studio d’enregistrement parisien, Louane et son producteur :
« Bon écoute Lou ma biche, pour l’instant on a 2 morceaux potables, 4 de remplissage, mais il nous faudrait un carton radio, un truc facile à retenir »
« Lou tu m’écoutes ? Enlève tes écouteurs s’il te plaît! »
« T’écoutais quoi au juste ? Asaf Avidan ? Passe-moi un écouteur, merci ».
« Ça y est on le tient notre single ! On va repomper entièrement l’instrumentale du morceau, et pour les paroles t’as qu’à balancer des conneries rose-bonbon et suintantes d’adolescente en fleur »
« Oh et puis pour le refrain t’as qu’à faire des wohohoho et des hey hey hey, de toute façon les gens qui t’écoutent ont besoin de trucs débiles et mémorisables ».
Et voilà, Avenir vient de naître ! Mention spéciale au couplet « partie pour un soir, juste lui parler, au fond d’un couloir tu voulais aller-héééééééé », c’est très profond.
Bien-sur on vous laisse juger, voici les « deux » morceaux.
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