N’importe quel automobiliste a déjà pu constater un radar sur la route. Ils fleurissent un peu partout pour tenter de prendre sur le fait les infractions liées au code de la route. Un mal nécessaire pour faire respecter les règles et inciter tout le monde à conduire prudemment. Malgré tout, les radars ne cessent de rapporter de l’argent.
Quand on parle de radars, on pense directement aux radars automatiques sur les autoroutes ou aux radars de la gendarmerie ou de la police. Une erreur compréhensible. Cependant, il est important de noter qu’il existe plusieurs types de radars différents. Des modèles qui flashent plus ou moins comme nous allons vous l’expliquer ci-dessous.
Durant l’année 2014, les radars fixes classiques ont dépassé la barre des 10 millions de flashs. Ils devancent les radars de type hibou (radar mobile sur la route) avec un peu plus de 4 millions de flashs et les radars fixes discriminants (contrôle de vitesse en fonction de la catégorie des usagers) avec plus de 3 millions de flashs. On retrouve ensuite les radars de feu rouge, les radars mobiles de nouvelle génération (radar embarqué dans une voiture banalisée), les radars tronçons et les radars de passage à niveau.
Si on se place du côté du rendement, le radar fixe discriminant mène la danse.
Comme on a pu le voir par les chiffres, les radars automatiques que l’on peut croiser sur les autoroutes sont donc les plus travailleurs. Pourtant, on peut également en voir sur d’autres routes partout en France.
Quelles sont ses routes les plus exposées à ces nombreux flashs ?
En tête pour l’année 2014, on retrouve les radars situés sur la RN10 (Yvelines jusqu’à la frontière espagnoles) avec 169.895 flashs. D’autres radars présents sur les routes secondaires sont également présents dans ce classement par exemple sur la RN113 (Marseille à Bordeaux) pour clore ce top 10. Bien évidemment, les autoroutes squattent le classement avec notamment deux radars situés sur l’A7 (125.427 flashs) et l’A8 (112.553) au deuxième et troisième rang.