C’est une chose assez connue : nous ne sommes pas tous égaux face à la boisson. Et si nos comportements changent, chacun ne réagit pas pareil lorsqu’il est ivre. C’est en partant de ce constat qu’une équipe de chercheurs du département psychologie de l’Université du Missouri-Columbia a analysé 374 personnes, sobres puis ivres. Des recherches qui leur ont permis d’établir quatre catégories de profils : les Mr Hyde, les Professeur Foldingue, les Mary Poppins ou les Ernest Hemingway. Découvrez de quelle catégorie de buveur vous faites partie.
1. Mr Hyde
Dr Jekyll et Mister Hyde, les deux faces d’une même personnalité, dont Mr Hyde est l’incarnation du mal. Selon l’étude, 23% des buveurs deviennent des Mr Hyde, dont deux tiers sont des femmes. Des personnes qui deviennent désagréables, voire hostiles, sous l’emprise de l’alcool, et dont le niveau de conscience et d’intellect se réduit plus que la moyenne.
2. Mary Poppins
15% des personnes examinées ont été appelés des « Mary Poppins », groupe qui concentre majoritairement des femmes. Comme l’héroïne de Disney, ces personnes sont des buveurs doux, responsables et sociables. L’expérience ne dit pas par contre s’ils sont capable de dire «supercalifragilisticexpialidocious!» avec de l’alcool dans le sang.
3. Ernest Hemingway
Grand adepte des beuveries nocturnes, l’écrivain Ernest Hemingway se levait tout de même au petit matin pour écrire, frais et prêt intellectuellement. Un groupe auquel appartient 42% des buveurs, qui gardent leurs capacités intellectuelles intactes malgré l’excès de boisson. Plus fiables et plus organisés, ils comprennent même les idées abstraites.
4. Professeur Foldingue
Le professeur Foldingue, un instituteur obèse et timide qui se transforme en séducteur une fois une potion spéciale ingurgitée. Comme lui, 20% des buveurs changent de personnalité lorsqu’ils ont bu. Totalement désinhibés par l’alcool, ils deviennent extravertis et gagnent en confiance en eux. L’étude révèle également que leur niveau de conscience a tendance à baisser à mesure des effets de l’alcool.
Encore une étude scientifique inutile ?