Dans une affaire concernant un coiffeur, le Conseil des prud’hommes de Paris a argumenté avec des propos complètement SURRÉALISTES !
Un journaliste a relayé sur les réseaux sociaux une capture d’écran d’un jugement… très étonnant. En effet, le Conseil de Paris a jugé que, « en se plaçant dans le contexte de la coiffure, le terme de PD employé par la manager ne pouvait être retenu comme propos homophobe, car il est reconnu que les salons de coiffure emploient régulièrement des personnes homosexuelles, notamment dans les salons de coiffure féminins, sans que cela ne pose de problèmes ».
Le salarié avait reçu sur son téléphone portable un SMS envoyé par erreur par son employeur : « Je ne le sens pas, je ne le garde pas, c’est un sale PD, ils ne font que des tours de pute ». Le lendemain, la manager lui annonce la rupture de sa période d’essai. L’employeur a été condamné à 5.000 euros de dommages et intérêts pour licenciement abusif.
Après la diffusion de l’affaire, le journaliste a déclaré que « le caractère abusif du licenciement a été reconnu, mais pas le caractère homophobe ».
Le défenseur des droits a été saisi. Evidemment.
— Mathieu Brancourt (@MBrancourt) April 7, 2016
Erratum : il s'agit d'une décision d'un Conseil de prud'hommes. Le Conseil en question est bien la juridiction.
J'en suis sur le Q.— Maitre Eolas (@Maitre_Eolas) April 7, 2016
https://twitter.com/Maria_Paprika/status/718347455159517185
https://twitter.com/pierrezep/status/718344757794181121
Hum, sinon, je viens d'apprendre que PD n'est donc pas une insulte homophobe. Ah.
Ah Douce France… pic.twitter.com/kzr28aNyxl
— Vincent Lahouze ✍ (@vincent_lahouze) 8 avril 2016
Pour les prud'hommes un coiffeur est souvent gay donc on peut les insulter de PD
On va pouvoir insulter les politiques de FDP du coup ❤— Abdelovitch (@abdelovitch) April 8, 2016
Après le mot "nègre", le terme "PD" fait aussi son retour. Sale semaine pour les coiffeurs noirs (et la tolérance). pic.twitter.com/yQnZ873OMa
— Antoine Adam (@Ant1Adam) 8 avril 2016