Lors de l’émission La Nouvelle Edition, Daphné Bürki a poussé un coup de gueule en revenant sur l’évacuation des réfugiés par les forces de l’ordre dans le lycée Jean Jaurès, fermé depuis 2011 et situé dans le XIXème arrondissement de Paris. Les CRS ont fait usage de leurs bombes lacrymogènes pour séparer les soutiens des réfugiés.
L’animatrice a évoqué cette évacuation musclée (un des sujets les plus commentés sur Twitter) et effectuée « à coups de cordons de CRS et de gaz lacrymogènes » avant de s’en prendre à Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, qui s’est félicitée de l’opération.
Des hommes, des femmes, des enfants qui, plutôt que de dormir sous un pont, ont investi ce lieu inoccupé depuis 2011.
Et après leur petit déj à la lacrymo, on a fait monter les réfugiés dans des cars pour les transporter personne ne sait où. Alors, qui peut se satisfaire de cette histoire ? Qui en est heureux ? Moi, je suis peut-être naïve, j’ai juste honte.