La chanson des élections

Zlatko nous propose sa chanson des élections. Les rimes sont présentes mais il faudra faire un effort sur le vocabulaire la prochaine fois pour que le single entre dans le Top 50, parce que là…

Paroles

C’est la chanson des élections
Ou comme on dit du « piège à cons »
Faut élire le chef de l’Etat
Qui quaquettera tout le quinquenat

Au lieu de devoir choisir
Je préfère bien plutôt en rire
Car il faut dire, il ya de quoi
Se moquer de nos candidats !

Commencons par les plus petits
Les guignols des p’tits partis
Pour finir avec les plus grands
Tout aussi bêtes et emmerdants

Hervé Morin est un pur sang
Un cavalier seul et vaillant
Sa candidature est hippique
Pardon je voulais dire épique

Et quand il monte sur ses grands ch’vaux
C’est pour nous dire que c’en est trot
Qu’il faut pas le prendre pour un âne
Mais quand il parle tout le monde ricane

C’est dommage qu’il ait confondu
L’UMP et le PMU
Car il s’retrouve sans écurie
C’en est déjà fini pour lui

Eva Joly ne l’est pas vraiment
N’en déplaise à ses partisans
Et son accent doux et chantant
Fait même peur aux petits enfants

Elle voudrait qu’nos crottes soient vertes
Et qu’on pollue moins quand on pette
C’est pour le bien d’la terre entière
Peste la révolutionnaire

Son arme Fatale c’est l’humour
Elle le pratique tous les jours
On en rit partout aux eclats
Et surtout à Fukushima

Melenchon a les dents pourries
D’ailleurs jamais il ne sourit
Toujours grincheux et grimaceux
C’est l’candidat le plus affreux

Avec cette tête de crapeau
Il pourra pas grimper très haut
D’ailleurs il n’a aucun espoir
Il ne fait que broyer du noir

Chonchon veut voir Sarko banni
Et les nichons d’Carla ballants
Lui l’debonnaire sans sympathie
C’est pas d’main qu’il s’ra président

De Villepin est plutôt vilain
Malgré son air républicain
De tous les coups fourrés c’est lui
Qui est le maître dans l’pays

Il manigance dans le monde entier
En Afrique et dans l’Elysée
Et pour entretenir son culte
C’est l’roi du financement occulte

Pourtant Villepin le sait très bien
Il n’arrivera jamais à rien
S’il ne fait pas d’abord la paix
Et ne gagne pas tous ses procès

Dupont Aignan…..
Euh….Il représente personne Dupont-Aignan…

François Bayrou le béarnais
A l’air autant béa que niais
Quand il dicte ses voeux
En finissant toujours par « euhhh »

Son unique ambition sur terre
C’est de prendre tous les ministères
De devenir le grand Pacha
Qui mettre gauche et droite à plat

Il raisonne toujours à côté
Cependant il est bien au centre
Et ya rien qu’il le déconcentre
De son rêve et de l’Elysée.

Marine Le Pen c’est comme son père
La politique façon Wagner
Quand elle parle c’est la Walkyrie
Enfin j’veux dire la vache qui rit

La France c’est comme un bateau
Y’a pas de places pour les bicos
Faudrait jeter par dessus bord
Tous ceux qui ne bouffent pas de porcs

Prière de ne pas prier
Pour les religions non fondées
Y’a que le vote le Pen qu’est bon
Forcément c’est comme le cochon

François Hollande nous vend du rêve
A vouloir devenir le roi
Lui qui n’a jamais eu la Fève
Ni des finances ni de l’emploi

Sa p’tite allure de beignet
Lui donne encore plus l’air benet
François Hollande c’est Casimir
Et comme charisme ya pas pire

Il représente bien la Corrèze
L’endroit en France ou ya l’moins d’pèze
Le plus de vieux de veterans
D’impotents et d’incontinents

Moi c’est Sarko j’suis l’président
J’les écoute tous en me marrant
Pourtant bientôt ce sera ma fête
Grâce à la crise et puis la dette

Il est pas plus haut que trois pommes
Mais c’est pas la taille qui fait l’homme
C’est plutôt son oeuvre son bilan
Et dans son cas c’est pas brillant

Faut dire adieu à Srakozy
Mais c’est peut être mieux ainsi
On le verra plus qu’dans Gala
Il f’ra des momes à sa Carla.

C’est la chanson des élections
Ou comme on dit du « piège à cons »
Faut élire le chef de l’Etat
Qui quaquettera tout le quinquenat

Au lieu de devoir choisir
Moi je preéfère plutôt en rire
Car il faut dire il y a de quoi
Se moquer de nos candidats
Allons Français il faut voter
Chantez, dansez et militez
Pour qui gouvernera la France
Et dont on rit d’ja à l’a vance