Au musée, on trouve des œuvres d’art. Alors, visiblement, au Pérou, le cerveau humain a quelque chose d’artistique puisqu’un musée vient d’être consacré à cette partie du corps humain.
Situé dans l’hôpital de Santo Torobio de Mogrojevo à Lima, ce musée expose 290 cerveaux, seulement 10 % de sa collection. Fondé il y a 316 ans, cet hôpital a eu longtemps vocation à accueillir les malades en phase terminale.
Aujourd’hui, ce sont près 20 000 personnes par an qui viennent dans ce musée à des fins de recherche ou de curiosité. Avec 2 912 cerveaux collectés en 20 ans, les chercheurs n’ont de cesse d’admirer les particularités encéphaliques répertoriées.
Ici, ce ne sont pas des cerveaux ordinaires que l’on trouve, mais plutôt des victimes de pathologies. Lésions cérébrales, maladies du système nerveux, maladie d’Alzheimer, démences de Pick ou microcéphalies, voilà les particularités à observer. Pour comparaison, vous trouverez toutefois un cerveau normal.
Les autopsies ont lieu directement dans le musée qui se décompose en plusieurs salles. La première est un cours général sur la structure cérébrale. La seconde salle est spécialisée dans les maladies congénitales. La troisième salle se consacre aux maladies du système nerveux. On peut y admirer les tumeurs, le virus du Sida, le virus de Zika ou encore la maladie d’Alzheimer.
La visite du musée des cerveaux, pas de tout repos
Petit détail sympathique, à l’arrivée au musée, le docteur Diana Rivas vous invitera à toucher un vrai crâne. Cela vous permet d’admirer la structure de l’os qui contient le cerveau. Cerveau qui pèse entre 1.2 et 2.4 kg suivant la taille, le poids et le sexe de la personne.
Vous pourrez également voir un visage coupé en deux, immergé dans du formol. Cinq pour cent des étudiants qui le voient en ont peur ou vomissent directement affirme ce même docteur.
Enfin, pour compléter la collection, trois fœtus humains qui présentent des pathologies du cerveau sont également conservés dans leur intégralité.
Après avoir vu cela et en sachant que les réseaux sociaux ruinent votre cerveau, il y a fort à parier que vous allez laisser tomber Facebook, Twitter et compagnie…