Quelle ne fut pas la surprise, pour Dave Cole, quand, tandis qu’il roulait sur une autoroute de Pennsylvanie (USA) il a vu de l’autre côté une bobine de chantier rouler à toute allure.
L’homme a témoigné auprès de CNN :
« Je voyage beaucoup. J’ai été témoin de beaucoup d’accidents dans ma vie mais je n’ai jamais vu une telle chose.«
De façon imprudente, il a réussi à capturer la scène avec son téléphone :
Il développe : « Alors que je m’engageais sur la route, j’ai vu cette immense bobine de fil rouler en sens inverse (…) Elle faisait près de 10 pieds (3 mètres) de haut et devait peser plusieurs milliers de livres, ce qui lui a permis de rouler de cette façon. À un moment donné, je roulais à 35 km/h et elle allait plus vite que moi«
Une situation tout aussi insolite que cet homme qui a capturé au lasso une vache égarée sur l’autoroute.
Les engins de chantier constituent un danger réel lorsqu’ils ne sont pas entretenus. Dans ce cas, ils entraînent le plus souvent des accidents mortels. La réglementation exige des sociétés une vérification périodique de ces machines. Les appareils de levage n’échappent pas à cette règle.
Pourquoi effectuer une vérification périodique ?
Les appareils de levage causent un grand nombre d’accidents au travail. Ils sont utilisés dans plusieurs secteurs, notamment dans le BTP ou encore au sein des services de manutention. Le Cnam déplore en outre un nombre toujours élevé d’incidents liés à ces engins. Pour cette raison, la réglementation dictée par le Code du travail exige des sociétés une vérification périodique.
L’objectif dans cette démarche est d’apporter un environnement sécurisé aux travailleurs qui doivent se servir de ces appareils de levage ou qui effectuent des tâches à proximité. Les vérifications interviennent à une période déjà établie à l’avance. Il en existe plusieurs types qu’il convient de connaître en s’informant auprès d’une source fiable afin de se conformer aux exigences des autorités. Cela est d’autant plus important pour être sûr que les appareils de levage ne sont pas des menaces pour la vie des travailleurs.
Quelles conséquences en cas de manquement à une vérification périodique ?
Un chef d’entreprise engage sa responsabilité lorsque ses salariés exécutent des travaux avec les appareils de levage. Ils subissent ainsi des usures qui ont une incidence sur leur fonctionnement et leur performance. La loi applique ainsi des pénalités aux récalcitrants à la vérification et une amende de 3750 € pour chaque travailleur compté. En sus, il s’expose aussi à une peine de 5 ans de prison ainsi qu’une amende conséquente de 75 000 € car il engage sa responsabilité pénale.