En comparant son micro à une femme, un professeur de fac à l’université Lille 2 a déclenché l’indignation. Des élèves ont fui son cours et des sanctions devraient être prises à l’encontre de l’enseignant. Mais une pétition a été ouverte pour défendre l’homme.
Monsieur Aboucaya enseigne en droit et visiblement il s’en accorde beaucoup sur les mots employés durant ses cours. Coutumier de petites phrases polémiques et d’un humour loin d’être au goût de tous ses élèves, le prof a sorti la vanne de trop. Souhaitant vérifier la fonctionnalité de son micro, il a employé une comparaison pour le moins douteuse :
« C’est comme les femmes, il faut les frapper deux fois pour qu’elles comprennent ».
Pas certain que Jacqueline Sauvage, récemment graciée par François Hollande, apprécie…
Près de 3 000 signatures pour défendre l’enseignant
Dénonçant un « lynchage médiatique », une pétition a tenu à apporter son soutien à l’enseignant chercheur de Lille 2. Lancée le samedi 21 janvier sur Mesopinions.com, la requête a déjà fédéré plus de 2 800 signatures.
Si, sur le coup, la blague avait provoqué des huées et des applaudissements – pensée amicale à l’Assemblée Nationale –, le professeur a été désavoué par sa direction, cette dernière promettant une procédure disciplinaire. Quant à Monsieur Aboucaya, il s’était excusé le lendemain, affirmant avoir fait preuve de maladresse.