Les emojis sont devenus un moyen d’expression très répandu. Utilisés dans les SMS ou sur les réseaux sociaux ils remplacent les mots. Ils sont toutefois utilisés en différentes proportion suivant que l’on soit un homme ou une femme.
Pour prouver cette théorie, Brandwatch Audiences a scanné les tweets. Il est ainsi parvenu à obtenir des statistiques précises sur l’utilisation des différents styles d’emojis en fonction du sexe du rédacteur.
C’est ainsi qu’ils se sont aperçus que les hommes pleurent moins que les femmes sur ce réseau social.
Pleurer de rire est utilisé par les messieurs mais dès qu’on en vient au sentiment de tristesse les hommes sont trois fois plus réservés que les femmes. Craignent-ils qu’on les imagine faibles en train de pleurer toutes les larmes de leur corps dans la vie réelle ?
Ils sont également moins tentés par l’utilisation des emojis qui représentent la peur et la science-fiction, à l’exception du robot.
Il y a toutefois une logique à tout ça : les hommes sont des machines, ils ne pleurent donc pas.
Les emojis immatures font l’unanimité
En revanche l’aubergine a un grand succès chez la gente masculine. Cela s’explique par son assimilation, particulièrement aux États-Unis, à un organe génital masculin.
On pourrait en déduire qu’il s’agit là du manque de maturité des hommes. Pourtant, l’emoji en forme de crotte est très populaire aussi et surtout, chez les femmes.
Toutefois, ces symboles qualifiés d’immatures sont presque utilisés dans les mêmes proportions, alors que les emojis qui reflètent une émotion sont clairement boudés par les hommes. Hommes et femmes ne grandissent donc vraiment jamais.
En revanche, lorsqu’on en vient à la grenouille, plus question de sexe mais de politique. Ce symbole est principalement retrouvé chez les fervents défenseurs de Trump.
Rappelons quand même que les utilisateurs d’emojis ont plus de rapports sexuels que les autres. Il n’est en revanche pas précisé quel symbole fait le plus craquer le sexe opposé.