Rien que pour l’année 2016, il y a eu 1 032 exécutions capitales dans le monde. Parmi les principaux pays à appliquer la peine de mort, il y a en premier lieu la Chine, suivie par l’Iran, l’Arabie Saoudite, l’Irak, le Pakistan, l’Égypte, les États-Unis, la Somalie, le Bangladesh et la Malaisie.
Malgré ces chiffres impressionnant, le dernier rapport d’Amnesty International a démontré que le nombre total d’exécutions enregistrées avait diminué de 37 %… Sauf en Chine !
En Chine, le nombre exact des exécutions est classé secret d’État. Dans son rapport Death Sentences and Executions 2016, Amnesty International soulevait que le nombre réel de personnes passées sous les armes devait être plus élevé.
Depuis 2015, l’Irak a plus que triplé ses exécutions, et l’Egypte, le Bangladesh, l’Iran, l’Arabie Saoudite, l’Irak, le Pakistan, l’Égypte, les États-Unis, la Somalie, le Bangladesh et la Malaisie ont doublé le leur.
La décapitation a été utilisée en Arabie Saoudite, et a été suspendue dans 14 pays, alors que des exécutions publiques ont eu lieu en Iran et en Corée du Nord.
Beaucoup d’exécutions ont violé les droits de l’homme selon Amnesty International. En effet, des personnes ont été condamnées ou mises à mort sans qu’il y ait eu un crime intentionnel. Or, l’article 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques réprouve ces sentences.
Il stipule que pour les pays qui appliquent encore la peine de mort, seuls les auteurs de crimes plus graves – comme les génocides – sont passibles de la sanction suprême. De plus, il est interdit d’exécuter des femmes enceintes ou encore des mineurs.
La peine de mort a été notamment imposée ou mise en œuvre pour des infractions liées à la drogue dans un certain nombre de pays, dont la Chine, l’Inde, l’Indonésie, l’Iran, le Koweït, le Laos, la Malaisie, l’Arabie Saoudite, Singapour, le Sri Lanka, la Thaïlande, les Émirats Arabes Unis et le Viet Nam.
Ailleurs, 3 117 personnes ont été condamnées à mort dans 55 pays en 2016, soit plus d’un tiers supérieur à 2015.