Baiser forcé de Maxime Hamou : Gérard Holtz vivement critiqué après avoir minimisé les faits

Sur le plateau de l’émission C à vous, Gérard Holtz a minimisé de façon extrêmement maladroite le comportement de Maxime Hamou, tennisman dans la tourmente suite à la polémique du « baiser forcé » à Roland Garros.

Le baiser forcé était juste une « énorme bêtise » selon Gérard Holtz

Maxime Hamou, c’est ce tennisman jusqu’alors inconnu qui avait été interviewé par la journaliste d’Eurosport Maly Thomas il y a quelques jours. En tentant d’embrasser de force la journaliste devant les caméras, il avait créé la polémique.

Gérard Holtz était hier l’invité de l’émission C à vous diffusée sur France 5, et le journaliste a complètement minimisé le comportement du jeune tennisman qui avait coûté son accréditation pour le tournoi. Sans surprise, il est aujourd’hui vivement critiqué.

Si la séquence a choqué de nombreux téléspectateurs, il s’agit pour Holtz d’un geste « décalé » :

« Ils ont 20 ans ! C’est une énorme bêtise, c’est un gamin, c’est bien qu’il soit puni, mais lui retirer son accréditation… »

Le journaliste a même persisté en sous-entendant que Maly Thomas était elle aussi fautive :

« Remettons les choses à leur place. Il sourit, elle sourit aussi. Elle aurait peut-être pu réagir… »

Extrait de la séquence dans cette vidéo récupérée par Closer :

Des arguments inhérents à la culture du viol

Interrogée par l’Express, la fondatrice du site féministe « Paye Ta Shnek » a quant à elle estimé que les arguments avancés par Holtz étaient inhérents à la culture du viol :

« C’est ce qui attend les victimes quand elles en parlent à leurs proches, à la police ou aux médias. On appelle ça du « victime blaming », c’est à dire la culpabilisation de la victime. C’est fréquent, attendu et c’est une double peine. »

« C’est inhérent à la culture du viol. C’en est en tout cas l’un des symptômes. »

Les arguments de Gérard Holtz n’ont pas non plus convaincu les internautes, qui estimaient majoritairement qu’il s’agissait d’une façon de banaliser les agressions sexuelles subies par les femmes, notamment à la TV.

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