L’OM a sombré à Monaco. Les hommes de Jardin ont infligé une défaite historique à l’Olympique de Marseille à Louis II (6-1).
Monaco OM 6-1 : une victoire historique
Avec le 5-3-2 très défensif de l’OM, l’ASM n’a mis que 2 minutes pour marquer par Kamil Glik sur un coup franc de Thomas Lemar (1-0, 2e). Une première mi-temps catastrophique puisque Radamel Falcao va inscrire deux buts en 15 minutes, un penalty (2-0, 20e) puis un but de renard de la tête (3-0, 34e). Juste avant de revenir aux vestiaires, les Olympiens enviassent un quatrième but par Adama Diakhaby (4-0, 45e).
Djibril Sidibé inscrira le but du 5-0 (68e), tandis que Rémy Cabella est parvenu à sauver l’honneur à la 75e. Mais Fabinho enfonça une nouvelle fois le clou avec un 6ème but à la 79e. Les joueurs de Leonardo Jardim ont marqué 5 fois sur des coups de pied arrêté.
Falcao est le deuxième joueur (après Djibril Cissé) à compter au moins 7 buts après 4 journées de Ligue 1 (sur les 40 dernières saisons).
Il faut remonter à 1997 pour que Marseille ait encaissé autant de buts (6) lors d’un match de Ligue 1, le 24 mai 1997 contre l’OL et une déroute 0-8.
Tous les buts du match dans le résumé :
https://www.youtube.com/watch?v=XtYIjVLbaBI
A voir : les meilleurs tweets du match AS Monaco – Marseille
Monaco OM : Rudi Garcia seul fautif
Rudi Garcia a affirmé que ses choix tactiques n’étaient pas bons. Qu’il est le seul fautif dans cette déroute.
C’est de ma faute. Je n’ai pas fait la bonne composition d’équipe. Quand on met une équipe en place pour ne pas prendre de but et qu’on est mené 1-0 au bout de deux minutes, c’est compliqué de revenir dans le match.
Après, je n’oublie pas qu’on a pris deux coups francs excentrés, un corner et deux penalties. On savait qu’ils avaient marqué 50% de leurs buts sur coups de pied arrêtés. J’avais donc mis l’équipe la plus athlétique pour répondre à cela. Mais ça n’a pas suffi.
On était plutôt efficace défensivement. Il faut l’être aussi plus offensivement. Ce soir, on a été défaillant. Mais j’assume. On a vu l’équipe de la deuxième période capable de mieux figurer dans un jeu qui nous ressemble plus. A la mi-temps, j’ai demandé de faire preuve de fierté et d’amour-propre. On a fait une deuxième période bien meilleure. Mais on a encore pris un penalty», a encore souligné Garcia. «Quand on prend 6-1, on dit juste que c’est de notre faute.
Ils ont raison de ne pas être contents. On n’est pas content nous-mêmes. Il va falloir relever la tête. On n’a pas d’excuse. On ne doit pas perdre aussi largement. J’ai toujours dit qu’on voit la qualité d’un groupe dans la difficulté. C’est un moment difficile. Six buts, ce n’est pas acceptable», a conclu Rudi Garcia, ajoutant que «je suis l’entraîneur le plus malheureux.
Mais j’assume. C’est moi le guide de cette équipe.