Il existe plusieurs types et marques de masques de protection pour votre vélo. Nous vous dévoilons ici les meilleurs masques anti pollution avec des modèles que vous pouvez vous procurer rapidement.
La Commission Européenne a demandé en février dernier à la France, ainsi que l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne et le Royaume-Uni de prendre des mesures urgentes pour améliorer la qualité de l’air. Parce que la pollution cause environ 48.000 décès prématurés en France chaque année, dont 36.000 qui auraient pu être évités.
Ces chiffres représentent 9 % de la mortalité en France, soit 10 fois plus que les accidents de voiture. Un véritable problème de santé publique. C’est pour cette cause que nous conseillons à nos amis cyclistes les meilleurs masques filtrant ces particules nocives.
Quel est le meilleur masque et lequel choisir ?
Il existe plusieurs types de masque dont l’usage permet de contrer les agents polluants. Les étiquettes N95 et N99 décrivent l’efficacité de filtration des particules en suspension dans l’air, soit respectivement 95% et 99%. De ce fait, il est essentiel de bien choisir un masque à la bonne taille, conformément à la taille de son visage.
1 – Le masque Repro Ultralight (N99)
Le masque Respro Ultralight est en tissu extensible, qui permet au visage de respirer même en cas de climat chaud et humide, et assure un certain confort. Une pince à nez « incassable » maintient le masque à votre visage. Les deux soupapes améliorent la performance de l’écoulement de l’air, rendant la respiration plus facile, et réduisant la condensation qui se forme inévitablement dans le masque, en particulier les matins froids.
Prix : 48,75 euros (chez Amazon)
2 – Le Vogmask
La marque américaine Vogmask est connue aux États-Unis, mais n’a pas encore eu le même impact sur le marché français. Ses masques colorés et structurés risquent de devenir populaires auprès des cyclistes. Souples, avec des sangles élastiques, elles sont moins étroites et restrictives que ses concurrentes.
Une bande en aluminium pliable fournit un joint d’étanchéité sur le nez, et elles disposent également d’une soupape d’expiration – certains en ont deux -, ce qui permet de réduire l’accumulation de condensation.
Prix : 46,90 euros (chez Amazon)
3 – Le Respro Techno (N99)
Le masque Techno, fabriqué en néoprène, suit soigneusement les contours du visage en lui donnant un ajustement serré et assurant la filtration de l’air.
Un masque qui filtre très peu (N99) mais un peu moins confortable que son petit frère en premier dans l’article.
Prix : à partir de 27,90 euros (chez Amazon).
4 – Totobobo Anti-Pollution Mask (N95)
Totobobo est le masque respiratoire réutilisable le plus léger sur le marché. Fabriqué en plastique transparent et flexible, il peut être facilement découpé pour s’adapter à la taille exacte de votre visage. L’un des seuls bémols du masque Totobobo est l’absence de vanne d’expulsion d’air, permettant pourtant à la condensation de s’échapper facilement, qui de ce fait facilite le collecte de l’humidité, au niveau du nez en particulier, durant des usages à longue durée.
Prix : 30 euros pour la version N96 (chez Amazon).
5 – Cambridge Mask The Admiral (N99)
Créé par un diplômé de l’université de Cambridge, ce masque aux couleurs diverses et originales utilise un tissu de carbone inventé par le ministère de la Défense afin de se protéger contre les odeurs et les particules. Il dispose d’un cordon ajustable en sangle pour faciliter l’ajustement du masque : un aspect très utile qui l’empêche de glisser sur votre visage.
Prix : à partir de 26 euros (chez Amazon).
Les équipements obligatoires pour les conducteurs de moto
Outre les masques de protection, rouler sur un véhicule à deux roues nécessite d’autres accessoires indispensables. Une grande partie sert à protéger le corps, car il faut rappeler rouler à moto expose un risque plus élevé qu’une voiture, dû notamment à l’absence d’un habitacle. Ils sont classés en 2 catégories : les équipements obligatoires et facultatifs. Quels sont ces équipements de sécurité obligatoires ?
Il faut savoir que même à une faible vitesse, les séquelles d’un accident sur un véhicule à 2 roues restent très dangereuses, d’où l’importance de souscrire à une assurance spécialisée avec april moto, par exemple. Ce type d’établissement se concentre un peu plus sur les vrais besoins des motocyclistes. En sus, ils sont contraints de multiplier les équipements de protection en l’absence d’une carrosserie. Certains accessoires de protection ont été ainsi rendus obligatoires. Quels sont-ils ?
Le casque
Les décès ainsi que les séquelles les plus lourdes au niveau de la tête sont souvent liés à la défaillance du casque. Pour ces raisons et pour d’autres, le Code de la route souligne à l’article R431-1 l’obligation de porter un casque. Cependant, cet accessoire doit répondre aux exigences dictées par le règlement de Genève 22/05. De plus, il doit être homologué ECE, prouvé par la présence d’une étiquette blanche. Une personne qui roule sans casque s’expose à une amende de 3e classe, à cela s’ajoute un retrait de 3 points sur le permis de conduire.
Comment savoir si votre casque protège correctement ?
Le casque possède plusieurs fonctions. Il sert à se protéger des chocs au niveau de la boîte crânienne et aide aussi les autres usagers à mieux vous voir sur la route. En effet, il doit comporter 4 bandes rétro-réfléchissantes sur les deux côtés, à l’avant et l’arrière. Ainsi peu importe leur position, ils pourront détecter facilement votre présence sur la route. Un bon casque doit avoir une excellente tenue sur la tête malgré les secousses. Il faut penser ainsi à effectuer les bons ajustements pour éviter qu’il ne bouge. L’attache reste également ferme. Il couvre jusqu’au front sans altérer la vision du conducteur.
Quels casques pour moto choisir ?
Il existe aujourd’hui 2 types de casques. Le casque jet qui n’est pas recommandé, car il n’assure aucune protection du menton et du visage. Les autorités encouragent le casque intégral, car il couvre la tête dans son intégralité. Ce modèle préserve des agressions externes comme les bruits, les débris en tout genre et les insectes.
Les gants
Les gants figurent parmi les équipements obligatoires pour un motocycliste. Le Code de la route sanctionne d’une amende de 68 € et d’un retrait de 1 point sur le permis de conduire le non-respect de cette règle. Comme le casque, ils doivent être certifiés CE. Pourquoi ? En cas d’accident, les mains comme la tête sont les parties du corps les plus touchées lors d’une chute. La plupart du temps, les motards s’en servent pour amortir les chocs provoquant ainsi une brûlure et/ou un traumatisme grave comme les fractures, les coupures et même une amputation.
Comment reconnaître les gants de qualité ?
Outre la certification CE, les gants offrent une bonne étanchéité pour faciliter la conduite dans un environnement humide. Ils doivent s’adapter correctement à la morphologie des mains, d’où l’intérêt de faire un essai avant d’acheter. Il est important qu’ils aillent la bonne taille au niveau de la paume, mais gardent suffisamment d’espace au niveau des bouts. Les gants arrivent également jusqu’aux poignets et couvrent intégralement les doigts. La présence d’un système de serrage est cruciale pour qu’ils tiennent parfaitement.
Quels matériaux choisir pour vos gants ?
Pourquoi le choix du matériau est important ? Les gants amortissent les chocs et les frottements. Le cuir et les matériaux composites sont les plus adaptés dans ces cas. Au niveau de la paume, vérifiez s’ils comportent une protection anti-abrasion, indispensable pour se protéger des brûlures. Les renforts sur les articulations des doigts apportent une meilleure protection. Enfin, n’oubliez pas de jeter un œil sur le système de serrage qui maintient l’ensemble si vous glissez en cas d’accident. Il est aussi recommandé d’avoir plusieurs gants en fonction des saisons.
Le gilet de visibilité
Le gilet de visibilité fait partie des équipements obligatoires que le motocycliste doit avoir avec lui. Quelle est son utilité ? Malgré toutes les précautions prises par le conducteur, un accident ou une panne peut survenir à tout moment. Le port du gilet jaune avertit du danger qui peut survenir s’il n’est pas repéré par les autres usagers. Il aide également les secours à le retrouver plus facilement sur une route. Le gilet est ainsi un accessoire qui doit être rangé dans le top case. S’il ne s’y trouve pas, le motard risque une amende de 11 € et passe à 135 € s’il effectue un arrêt d’urgence sans être vêtu du gilet de haute visibilité.