Avoir un enfant c’est un grand bonheur qui peut se transformer en vraie galère. Eh oui, certains sont agaçants. Il faut cependant s’y adapter car ce sont les garants de la survie de l’espèce humaine. Et pourtant, une étude a démontré que les hommes occidentaux deviennent de moins en moins fertiles.
Une production de spermatozoïdes en baisse chez les Occidentaux
D’après des études menées par des spécialistes, les hommes de l’ouest produisent moins de spermatozoïdes. Tout au long de ces 40 dernières années, la production a été réduite de moitié.
Chris Barrat, un professeur de médecine de la reproduction de l’Université de Dundee a annoncé qu’à ce rythme, les hommes occidentaux ne seront plus en mesure de reproduire en 2060.
Des recherches ont été également effectuées auprès des hommes asiatiques, africains et ceux de l’Amérique du Sud. Le résultat est surprenant ! Chez les 42 935 hommes étudiés, aucun ne présentait un signe de diminution du nombre de spermatozoïdes.
Pourquoi uniquement les hommes de l’ouest ?
Depuis toujours, les chercheurs ont mis en garde les hommes par rapport aux problèmes environnementaux. Les fœtus mâles sont d’après eux très sensibles à ces différents éléments polluants.
Le bisphénol A, cet élément contenu dans le plastique peut par exemple avoir des impacts négatifs sur la fertilité.
Les scientifiques ne se lassent pas non plus de rappeler que fumer a de graves impacts sur la santé reproductive des hommes.
Stefan Schlatt de l’Université Westfalia Wilhelms de Munster a une autre vision des faits. Selon lui, les recherches entreprises n’ont pas pris en compte tous les facteurs. Pour lui, un nombre faible de spermatozoïdes ne signifie pas forcément une infertilité.
Pour démontrer cela, il a pris l’exemple des grands-parents qui, à leur époque prenait au sérieux les tests. Ils n’avaient pas d’éjaculation pendant les 5 à 6 jours précédents le rendez-vous.
Ce qui est loin d’être le cas pour les hommes de l’ouest d’aujourd’hui, où les éjaculations sont plus fréquentes.
Pour lui donc, il ne faut pas prendre des conclusions hâtives. Il a même insisté sur le fait qu’il faut bien s’informer si les résultats indiquent quelque chose d’anormale au niveau des testicules. Dans le cas contraire, cela ne veut rien dire.