La charité est une notion bien connue de tous. Nous avons tendance à penser que nos actes sont dictés par un élan de générosité, mais ce n’est en fait pas le cas. D’après une nouvelle étude les gens donnent par égoïsme et non par pur altruisme.
Une démarche technique bien organisée
Des spécialistes du comportement ont analysé l’attitude des gens dans leur choix face à un acte de charité. Cette étude a été menée par de grandes universités. Il y a eu la London Business School, de l’Université de Pennsylvanie et de la NYU Stern School of Business.
Le nom de la recherche s’intitule « les obstacles à l’altruisme efficace : le rôle, des préférences subjectives dans les dons de charité ». Cette étude s’est faite en deux tons.
Premièrement une évaluation sur 126 participants sur la manière dont ils choisissent de faire acte de charité. Pour cela, les chercheurs ont proposé 6 domaines des décisions aux intervenants.
Parmi eux, il y avait : un organisme de bienfaisance, un téléphone portable, un restaurant, une œuvre d’art, un traitement médical.
Dans un deuxième temps une analyse a été effectuée sur un échantillon de 401 participants à majorité masculine. Les participants devaient choisir entre faire un don de 250 $ à une œuvre de charité. Soit, investir dans des actions sur site web via des recommandations amicales.
Dans leurs choix les participants devaient basés leur décision en fonction de leurs valeurs et convictions personnelles. C’est-à-dire que pour chaque décision ils devaient être en accord avec eux-mêmes et leurs goûts.
Des résultats déterminants dans chaque choix
Dans les deux cas, les participants préféraient agir et choisir de manière subjective plutôt de manière objective. Autrement dit, le choix d’une œuvre ou d’un acte de bienfaisance se basait sur la préférence de chaque participant. Les gens ne tiennent pas compte de l’efficacité d’un organisme de bienfaisance.
Le choix basé sur l’efficacité montrait l’intérêt pour la capacité des organismes. La sélection par rapport à la catégorie était plus basée sur la préférence. Soit environ 67.8 % des participants agissaient en fonction de leur convenance.
Au final, l’acte de charité n’est pas forcément dicté sur un état émotionnel.
Un résultat appuyé par la théorie du warm-glow selon laquelle les individus gagnent de l’utilité en commettant des actes généreux, mais sont insensibles aux bénéfices créés par les actes (Andreoni, 1990).
À savoir que 61 % des Britanniques ont effectué un don à des œuvres caritatives l’année dernière d’après le NPT-UK. Au total 2 milliards de livres sterling sont reversés annuellement par les Independent Trusts and Foundations à Londres.
Vu le montant des donations il est tout de même important de prendre en considération la répartition de l’argent. Mais il faut aussi considérer l’efficacité des organismes.