Le chant du loup est le premier long-métrage réalisé par Antonin Baudry. Il s’agit d’un film dramatique qui parle d’une mission dans un sous-marin et d’un expert acoustique qui, trop confiant a fini par mettre toute l’équipage en péril. L’oreille d’or reste en effet un être humain et peut faire des erreurs. On retrouve ainsi dans ce long métrage François Civil, Omar Sy, Reda Kateb dans la peau des personnages principaux.
Synopsis
Il n’était pas un jeune homme comme tous les autres, il avait le don rare de reconnaître chaque son qu’il entendait. Pour cela, il devint alors un membre clé de l’équipage d’un sous-marin nucléaire français. En effet, tout repose sur lui dans cette machine, c’est lui, l’Oreille d’or.
Réputé infaillible dans l’interprétation de tous les sons, l’Oreille d’or commet cependant une erreur, et pas n’importe laquelle. En effet, sa bourde va mettre tout l’équipage du sous-marin en danger de mort ! Malgré cela, il tente de se racheter et de regagner la confiance de ses collègues, ce qui fut tout à fait normal.
Sauf que dans ses efforts pour faire mieux, le jeune homme va se lancer dans une quête qui mettra ses camarades dans une situation encore plus dramatique qu’avant. Dans un monde où la désinformation et la dissuasion nucléaire font rage, tout l’équipage se retrouve ainsi pris dans un engrenage incontrôlable. Comment vont-ils se sortir de cette très mauvaise passe ?
Etant un grand fan des mondes inconnus et mystérieux, le réalisateur s’est fait un plaisir dans la réalisation de son film. Il confie ainsi : « Quand j’ai pu m’immerger dans un sous-marin pendant plusieurs jours, j’ai été saisi. On a l’impression d’être dans le ventre d’une baleine. Les machines sont semi-organiques. Les équipages se connaissent intimement. C’est un microcosme de la société dans lequel ce qui sépare les gens à la surface – la religion, la politique, les origines – n’existe pas. Seuls comptent la solidarité, le courage, le fait de pouvoir réagir ensemble. Et en même temps le monde des sous-marins nucléaires est un univers dur, qui met en jeu la dissuasion nucléaire, l’auto-annihilation de l’espèce. J’ai voulu essayer de comprendre ce paradoxe : ils s’entrainent à la guerre pour qu’elle n’ait pas lieu : c’est le principe de la dissuasion, qui structure la doctrine française de défense. Autour de cette idée, bien réelle, de l’ordre irréversible. C’est très particulier. »
Date de sortie au cinéma : 20 février 2019