AAH : cette bonne nouvelle concerne tous les allocataires CAF dès le 5 mai

L'AAH continue d'être versée aux Français qui en ont besoin. D'ailleurs, le 5 mai prochain, une bonne nouvelle les concernant est à prévoir.

L’Allocation aux adultes handicapés (AAH) reste une aide financière versée en France aux personnes en situation de handicap afin de leur garantir un minimum de ressources. Au mois de mai prochain, cette bonne nouvelle concerne des millions d’allocataires.

AAH : un rôle clé pour accompagner pour les Français financièrement

L’AAH joue un rôle essentiel dans l’inclusion et l’autonomie des bénéficiaires qui ne peuvent pas exercer une activité professionnelle. Ou bien qui disposent de revenus limités.

En effet, l’AAH se voit ainsi attribuée sous certaines conditions de handicap, de résidence, d’âge et de ressources. Pour en bénéficier, il faut être âgé d’au moins 20 ans (ou 16 ans en cas d’émancipation) et résider de manière stable en France.

Le handicap doit être reconnu par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Il évalue le taux d’incapacité du demandeur.

Deux seuils existent : un taux d’au moins 80 %, qui ouvre droit à l’AAH sans condition de restriction d’accès à l’emploi. Et un taux compris entre 50 % et 79 %, sous réserve d’une restriction substantielle et durable à l’accès à l’emploi.

Le montant maximum de l’AAH se voit ainsi revalorisé régulièrement pour suivre l’évolution du coût de la vie. Depuis avril 2023, il se voit fixé à 971,37 euros par mois pour une personne seule.

Mais il peut être réduit en fonction des ressources du bénéficiaire et de son foyer. Jusqu’en octobre 2023, le calcul tenait compte des revenus du conjoint, ce qui pouvait réduire, voire supprimer l’aide pour certains bénéficiaires en couple.

Une déconjugalisation nécessaire

Désormais, la déconjugalisation de l’AAH permet aux personnes en situation de handicap de percevoir l’allocation. Et ce, indépendamment des revenus de leur partenaire, une réforme très attendue par les associations.

L’AAH peut ainsi se cumuler avec d’autres aides, comme la prime d’activité ou certaines allocations logement, sous conditions. Elle se voit ainsi accordée pour une durée déterminée, généralement entre un et dix ans.

Et ce, selon la situation du bénéficiaire et l’évolution de son handicap. Dans certains cas, lorsque l’invalidité est jugée irréversible, l’AAH peut être attribuée à vie.

Le dispositif se voit ainsi géré par les Caisses d’allocations familiales (CAF) ou la Mutualité sociale agricole (MSA). Pour les travailleurs du secteur agricole.

Les démarches de demande ou de renouvellement nécessitent un dossier à remplir. Elles incluent un certificat médical détaillant l’état de santé et les limitations du demandeur.

Malgré son importance, l’AAH reste au cœur de nombreux débats. Certains dénoncent des délais d’instruction trop longs et des critères d’attribution stricts qui excluent des personnes pourtant en grande difficulté.

AAH : cette bonne nouvelle à partir du mois de mai

À compter du 1ᵉʳ avril 2025, l’AAH augmentera de 17 euros, atteignant 1 033,32 euros en raison d’une revalorisation de 1,7 %. Toutefois, cette hausse ne se verra appliquée qu’aux versements effectués à partir du mois de mai.

Si toute augmentation représente un coup de pouce, cette revalorisation de 1,7 % est bien inférieure à celle de 2024. Elle avait atteint 4,6 %, une différence notable qui risque de décevoir certains bénéficiaires, notamment dans un contexte d’inflation persistante.

La bonne nouvelle, c’est que l’AAH ne se définit pas comme la seule aide concernée par cette hausse. D’autres allocations, comme la prime d’activité, bénéficieront également d’une augmentation.

Pour les allocataires sans autres revenus, cette revalorisation représente un léger mieux. Mais, elle reste insuffisante pour sortir de la précarité.

Avec un montant maximal de 1 033,32 euros, les bénéficiaires de l’AAH restent en dessous du seuil de pauvreté, fixé à 1 216 euros par mois en 2025 (soit 60 % du revenu médian, selon l’Insee). En France, plus de 9 millions de personnes vivaient sous ce seuil en 2022.