L’Allocation aux adultes handicapés (AAH) ne cesse d’évoluer. À mesure que les années passent, le gouvernement revoit souvent sa copie pour apporter son soutien aux plus nombreux.
L’AAH, une aide qui répond à une demande des Français
Créée dans les années 1970, l’AAH garantit un revenu minimum aux personnes handicapées. Elle leur permet, chaque mois, d’avoir une couverture pour tous leurs besoins essentiels.
Pour bénéficier de l’AAH, les critères suivants doivent se voir respectés. Il faut, en premier lieu, avoir au moins 20 ans et présenter un taux d’incapacité d’au moins 80 %.
Ces critères ont été créés par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) qui est la seule à pouvoir évaluer ce taux. Les décisions sont prises par des médecins spécialistes.
Ces derniers tiennent, bien entendu, compte de diverses conditions médicales telles que les troubles mentaux. Ou des maladies graves comme le cancer ou le diabète.
L’octroi de l’AAH repose ainsi sur cette évaluation médicale ainsi que sur les instances compétentes comme la CDAPH et la MDPH. D’ailleurs, une réforme importante a fait l’objet d’une introduction en fin d’année dernière, il s’agit de la déconjugalisation.
Cette réforme vise désormais à offrir aux bénéficiaires un bonus lié à leur allocation. Elle augmente ainsi leur autonomie financière des bénéficiaires.
Un montant revu à la hausse
Auparavant, le montant de l’AAH se voulait calculé en fonction des revenus cumulés du couple. Ce qui pouvait entraîner une perte de revenus et une dépendance financière pour les personnes en situation de handicap.
La CAF a indiqué que sur les 120 000 personnes handicapées vivant en couple, près de 80 000 ne touchent pas actuellement l’AAH. Depuis le 1ᵉʳ octobre 2023, ces personnes peuvent devenir éligibles grâce au mode de calcul déconjugalisé.
Face à l’augmentation du nombre de ménages en situation de précarité, le gouvernement a décidé d’augmenter les prestations sociales, y compris l’AAH. Cette augmentation porte le montant de l’AAH pour une personne seule de 971,37 euros à 1 016 euros.
