L'AAH fait partie des allocations très demandée par les Français. D'ailleurs, le montant de cette dernière pourrait augmenter prochainement.
L’AAH est une aide bien connue des Français. Chaque mois, elle permet à des milliers de personnes d’avoir un complément de revenus et en 2024, cette allocation pourrait bien voir son montant progresser.
Tout savoir sur l’AAH
Pour être éligible à l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH), il faut avoir au moins 20 ans (ou 16 ans si l’on est à la charge de ses parents). Il est également nécessaire de présenter un taux d’incapacité d’au moins 80 %.
Ce dernier se dit déterminé par un médecin de la Sécurité sociale ou par les professionnels de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Un simulateur en ligne est disponible pour estimer ses droits.
Si toutes les conditions sont remplies, il est possible de créer un profil pour percevoir l’AAH. Le montant de l’AAH se veut ainsi ajusté chaque année en fonction de l’inflation pour maintenir son pouvoir d’achat.
Par exemple, en avril dernier, l’AAH a augmenté de 1,6 %, soit 14,72 €, portant le montant total à 971,37 € par mois. Depuis, une nouvelle augmentation a fait l’objet d’une application.
Une réforme importante a aussi été adoptée, excluant désormais les revenus du conjoint dans le calcul de l’AAH. Auparavant, les revenus du conjoint pouvaient réduire considérablement le montant de l’allocation s’ils dépassaient 21 098,16 euros par an.
Grâce à cette réforme de la déconjugalisation de l’AAH, votée en août 2022, certaines allocations ont augmenté. Avec une hausse moyenne de 300 euros par mois pour certains bénéficiaires.
Une nouvelle réforme bénéfique
Cette mesure bénéficie ainsi à environ 120 000 personnes handicapées vivant en couple. Dont 80 000 nouveaux bénéficiaires de l’AAH.
D’ailleurs, dans certains cas, l’AAH peut être attribuée à vie. Elle offre ainsi une stabilité financière durable et permet aux bénéficiaires de planifier leur avenir sans avoir à prouver constamment leur handicap.
Pour les personnes dont la condition est irréversible, cette continuité élimine donc les démarches administratives complexes. Leur permettant de se concentrer sur leur bien-être et leurs projets.
En France, les critères d’éligibilité à l’AAH se disent stricts. Le bénéficiaire doit résider de manière stable en France et ses ressources ne doivent pas dépasser un certain plafond, calculé en fonction de la composition du foyer.
Les démarches pour obtenir l’AAH à vie doivent se voir effectuées auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Cela implique de remplir un formulaire de demande d’AAH.
Mais aussi de fournir un certificat médical récent attestant de l’état de santé et du niveau d’incapacité. Ainsi que des documents administratifs prouvant l’identité, la résidence et les ressources.
L’AAH va augmenter en 2024 ?
L’AAH est une aide essentielle pour les personnes en situation de handicap. En avril dernier, l’AAH, comme d’autres aides sociales, a bénéficié d’une revalorisation de 4,6 %. Dépassant pour la première fois le seuil symbolique des 1 000 euros.
Le programme du Nouveau Front Populaire prévoit que l’AAH se veuille alignée sur le Smic, qui, selon leurs propositions, devrait augmenter de 14 % pour atteindre 1 600 euros nets. Des promesses, mais une réalité incertaine.
Les discussions autour de la nomination d’un nouveau Premier ministre et la possibilité d’une coalition pourraient influencer la décision finale au sujet de cette augmentation significative de l’AAH. Le président n’a pas encore décidé de nommer un Premier ministre.
Les partis de gauche soutiennent la candidature de Lucie Castets. Emmanuel Macron n’a pas encore donné de réponse, espérant une alliance avec un parti de droite pour obtenir une majorité relative devant le NFP.
Les Français doivent donc encore patienter. Quant aux bénéficiaires de l’AAH, bien qu’une augmentation à 1 600 euros ne se veuille pas encore assurée, une nouvelle hausse est à prévoir.
La prochaine revalorisation de l’AAH se veut ainsi attendue en avril 2025. En même temps que celle des autres minima sociaux, et sera liée à l’inflation.