Si vous avez le droit à l'AAH, sachez qu'il y a un plafond de ressources à ne pas dépasser, auquel cas, l'aide ne vous est plus attribuée.
L’AAH permet aux Français reconnus comme travailleurs handicapés d’avoir une allocation versée chaque mois. Mais attention à ne pas dépasser les plafonds de ressource de la CAF…
L’AAH, à qui s’adresse-t-elle ?
L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) représente un soutien financier essentiel pour les individus en situation de handicap. C’est une aide offerte par la CAF.
Chaque mois, elle garantit un revenu minimum à ceux qui ne peuvent pas travailler pleinement en raison de leur handicap. Cette aide permet de répondre à leurs besoins fondamentaux.
Cependant, il faut rappeler que l’AAH n’est pas accessible à tous. En effet, une incapacité d’au moins 80 % doit être prouvée par des professionnels de la santé.
De plus, l’âge minimum requis est de 20 ans. Bien que les jeunes de 16 ans puissent faire une demande s’ils ne sont plus considérés comme étant à charge de leurs parents.
Pour faire une demande, il est nécessaire de s’inscrire sur le site de la CAF. Et d’utiliser le simulateur en ligne pour estimer le montant auquel on pourrait prétendre.
Les informations personnelles telles que le nom, l’adresse, l’âge et le nombre d’enfants à charge doivent donc se voir fournies. Le montant de l’AAH varie en fonction de la situation familiale et du nombre d’enfants à charge.
Des modifications à prendre en compte
Depuis le mois d’octobre, un changement significatif concernant l’AAH a vu le jour. En effet, désormais, la CAF ne prend plus en compte des revenus du conjoint dans le calcul de l’allocation.
Cette mesure va donc profiter à de nombreux bénéficiaires qui se voyaient exclus en raison des revenus de leur conjoint. Car ces derniers dépassaient un certain seuil auparavant.
Environ 120 000 bénéficiaires sur 1 million pourraient se voir concernés. La mise en œuvre de cette nouvelle méthode de calcul sera automatique pour la plupart des bénéficiaires.
Cependant, ceux qui sont exclus devront contacter la CAF pour plus d’informations. Ces changements entraîneront des ajustements dans le montant de l’AAH, avec environ 30 000 bénéficiaires conservant leurs avantages actuels.
Il faut également noter que la déconjugalisation se veut irréversible une fois initiée. Cette évolution permettra à davantage de personnes handicapées et à leurs familles de bénéficier de l’AAH.
Si l’AAH va profiter aux plus nombreux, les revenus de chaque allocataire sont scrupuleusement épluchés. Si vous dépassez ceux que la CAF a établis, vous risquez de la perdre.
Les montants à ne pas dépasser pour profiter de l’AAH
Bien que l’Allocation aux Adultes Handicapés puisse se voir cumulée avec un emploi, certaines conditions doivent se voir respectées. Notamment en ce qui concerne la durée du travail.
En effet, cette dernière doit être à temps partiel et ne doit pas dépasser un certain seuil d’heures. En cas d’incertitude quant au nombre optimal d’heures de travail, il se veut possible de solliciter l’avis de la Maison Départementale des Personnes Handicapées.
La MDPH peut ainsi déterminer la durée de travail la plus appropriée. Généralement, cette limite hebdomadaire est d’environ 20 heures.
Cependant, d’autres critères doivent également se voir pris en compte pour maintenir le droit à l’AAH tout en exerçant une activité professionnelle. Avec la revalorisation de l’AAH en 2024, son montant atteint désormais 1 016 euros.
Pour en bénéficier, plusieurs conditions doivent se voir, satisfaites, surtout l’âge, la résidence en France et un taux d’incapacité requis. Certaines affections spécifiques ouvrent aussi droit à l’AAH, selon les critères établis par les MDPH.
Lorsque le bénéficiaire travaille tout en percevant l’AAH, le montant de cette dernière se veut réduit progressivement. Et ce, en fonction du salaire perçu.
Il se veut donc crucial de veiller à ce que les revenus restent en dessous des limites fixées par la législation. À noter que les revenus qui viennent d’une activité professionnelle ne se veulent pas pris en compte dans le calcul de l’AAH pendant les six premiers mois de travail en milieu ordinaire.