Les aides de la CAF sont toutes revues à la hausse en ce mois de mai. L'AAH et le RSA en font partie et les montants ont été communiqués.
C’est officiel, les aides de la CAF sont toutes revues à la hausse. Qu’il s’agisse des allocations familiales, du RSA ou encore de l’AAH, toutes ont subi une augmentation notable en ce mois de mai 2024.
AAH, RSA… La CAF généreuse avec ses allocataires
Le lundi 1ᵉʳ avril, le gouvernement a officialisé l’augmentation de dizaines de prestations sociales. Et ce, dans le but de contrer l’inflation importante qui affecte le budget des Français.
La prime d’activité et les allocations familiales, par exemple, passeront de 141,99 euros à 148,52 euros par mois. Pour un couple avec deux enfants gagnant moins de 74 960 euros par an.
De même, l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) et le Revenu de Solidarité Active (RSA) verront leurs montants augmenter. Selon Ouest-France, les bénéficiaires de l’AAH verront une augmentation de 4,6 % au mois de mai.
Le montant maximal versé à une personne seule dépassera ainsi les 1 000 euros pour atteindre 1 016 euros. Contre 971,37 euros actuellement.
Le premier versement de cette augmentation se verra ainsi effectué début mai. Il permettra de couvrir les prestations allouées pour le mois d’avril.
Cette augmentation s’appliquera également à l’Allocation d’Éducation de l’Enfant Handicapé (AEEH). Les bénéficiaires, qui percevaient jusqu’à présent 142,70 euros (hors complément de base), recevront désormais 149,26 euros. Une belle augmentation.
Des aides revalorisées
L’AAH, versée par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) ou la Mutualité Sociale Agricole (MSA), se veut destinée à toute personne de plus de 20 ans. Elle concerne ceux qui ont un taux d’incapacité d’au moins 80 %.
Environ 1,2 million de personnes bénéficient de cette aide, indépendamment des revenus du conjoint, depuis octobre 2023. Le RSA se verra donc aussi revalorisé, passant de 607,75 euros à 635,71 euros.
Pour les couples sans personne à charge, le montant mensuel sera de 953,56 euros. Comme pour l’AAH, le premier versement de cette augmentation sera effectué début mai.
Environ deux millions de personnes bénéficient de cette aide. Elle se veut aux personnes résidant en France depuis au moins neuf mois et âgées de 25 ans ou plus (sauf pour les femmes enceintes et les personnes ayant au moins un enfant).
La hausse de 4,6 % de plusieurs prestations sociales versées par la CAF ou la MSA sera effective à partir du mois de mai pour les allocations d’avril. Comme confirmé par plusieurs décrets publiés au Journal Officiel le mardi 30 avril.
Cette augmentation concerne notamment l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et le Revenu de solidarité active (RSA). Conformément aux dispositions du Code de la Sécurité sociale qui prévoit une évolution en fonction de l’inflation sur deux ans.
Le RSA et l’AAH connaissent une hausse significative
Les bénéficiaires remarqueront cette augmentation sur les versements de la CAF ou de la MSA effectués à partir du lundi 6 mai. Pour le RSA, un allocataire célibataire verra sa prestation mensuelle passer d’environ 607,75 euros à 635,71 euros.
Cela représente donc une hausse moyenne de 28 euros par mois. Un décret spécifique a été émis pour Mayotte, où le montant du RSA pour une personne seule atteindra 317,86 euros par mois.
De même, les 1,3 million de bénéficiaires de l’AAH verront leur prestation augmenter à partir du 6 mai. Actuellement fixée à 971,37 euros par mois, elle atteindra environ 1 016,05 euros, dépassant ainsi 1 000 euros par mois pour une personne seule à taux plein.
D’autres allocations de la CAF seront également ajustées pour les paiements de mai, comme la prime d’activité, qui passera à 622,63 euros pour une personne seule sans enfant. Cependant, cette augmentation de 4,6 % pourrait ne pas être reconduite l’année prochaine.
Thomas Cazenave, le ministre délégué chargé des Comptes publics, a évoqué la possibilité de ne pas ajuster certaines prestations au taux d’inflation en 2025 pour réaliser des économies. Et ce n’est pas tout…
À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, les conditions d’obtention du RSA pourraient changer. En effet, le gouvernement envisageant d’exiger un minimum de 15 heures de travail pour bénéficier de cette aide.