L'AAH est une aide qui a fait ses preuves. D'ailleurs, plus d'un million de personnes sont concernés par une augmentation de son taux.
Pour bénéficier de l’AAH, plusieurs conditions doivent être remplies. D’ailleurs, sachez qu’une revalorisation de son montant est en ce moment même à l’étude.
Comment percevoir l’AAH
Pour avoir le droit à l’AAH, il faut avoir au moins 20 ans (ou 16 ans si l’on est à la charge des parents). Il est également nécessaire de présenter un taux d’incapacité d’au moins 80 %, déterminé par un médecin de la Sécurité sociale.
Ou bien les professionnels de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Un simulateur en ligne permet de déterminer les droits potentiels.
Si toutes les conditions se voient remplies, il se veut donc possible de créer un profil pour percevoir l’AAH. Chaque année, le montant de l’AAH se veut ajusté en fonction de l’inflation pour maintenir son pouvoir d’achat.
Par exemple, en avril dernier, l’AAH a augmenté de 1,6 %, soit 14,72 €, portant le montant total à 971,37 € par mois. Depuis avril, les bénéficiaires de l’AAH ont profité d’une nouvelle augmentation de l’aide.
De plus, une réforme importante a ainsi été adoptée, excluant désormais les ressources du conjoint dans le calcul de l’AAH. Auparavant, les revenus du conjoint pouvaient réduire considérablement le montant de l’allocation si ce dernier gagnait plus de 21 098,16 euros par an.
Grâce à cette réforme, appelée déconjugalisation de l’AAH, votée en août 2022, le montant de l’AAH a augmenté. Une allocation en hausse Pour certains bénéficiaires, l’AAH affiche donc une hausse moyenne de 300 euros par mois.
Une nouvelle mesure gagnante
Cette mesure devrait ainsi profiter à environ 120 000 personnes handicapées vivant en couple. Dont 80 000 pourraient devenir de nouveaux bénéficiaires de l’AAH.
Dans certains cas, l’AAH peut se voir attribuée à vie, assurant une stabilité financière sans précédent aux bénéficiaires. Cette mesure permet de planifier leur avenir sans l’angoisse de devoir constamment prouver leur handicap.
Pour ceux dont la condition se dit irréversible, cette continuité élimine les démarches administratives complexes et chronophages. Leur permettant de se concentrer sur leur bien-être et leurs projets de vie.
Les critères d’éligibilité en France se disent stricts. Le bénéficiaire doit résider de manière stable en France et ses ressources ne doivent pas dépasser un certain plafond, calculé en fonction de la composition du foyer.
Les démarches pour obtenir l’AAH à vie doivent se voir effectuées auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Il faut remplir un formulaire de demande d’AAH, fournir un certificat médical récent détaillant l’état de santé et l’incapacité.
Mais aussi des documents administratifs prouvant l’identité, la résidence et les ressources. Une fois le dossier complet, la CDAPH l’examine pour évaluer le taux d’incapacité et la situation du demandeur.
L’AAH va-t-elle augmenter en 2024 ?
En France, plus de 1,2 million de personnes bénéficient de l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH). Cette aide se dit cruciale pour leur permettre de vivre sereinement chaque mois.
Depuis avril 2024, les allocataires profitent d’une revalorisation de cette allocation. Cependant, ils attendent avec impatience la prochaine augmentation, mais alors, quand celle-ci sera-t-elle effective et à combien s’élèvera-t-elle ?
La dernière revalorisation de l’AAH remonte à avril 2024, avec une augmentation de 4,6 % pour compenser l’inflation et améliorer le pouvoir d’achat des bénéficiaires. Cette hausse a été bien accueillie.
Mais, désormais, la CAF ne prend en compte les revenus du conjoint que si cela permet de toucher un montant supérieur. Sinon seuls les revenus du demandeur se disent considérés.
Depuis avril, le montant mensuel de l’AAH est de 1 016,05 euros pour une personne seule. Malgré cette augmentation, les bénéficiaires espèrent une nouvelle revalorisation, d’autant plus que la crise économique persiste.
Toutefois, il faudra attendre avril 2025 pour la prochaine revalorisation. Il se veut donc actuellement impossible de prévoir le montant de cette future hausse.