L'AAH est une aide précieuse pour les personnes handicapées. D'ailleurs, sachez que ces derniers peuvent prétendre à d'autres aides.
L’AAH permet aux personnes salariées de prétendre à une aide pour compenser un handicap. D’ailleurs, en 2024, les allocataires peuvent prétendre à d’autres aides.
Tout savoir sur l’AAH
L’AAH a pour objectif principal d’assurer un revenu minimum aux individus dont le handicap ou la maladie chronique empêche de subvenir à leurs besoins par le travail. Cette allocation est soumise à des critères spécifiques d’incapacité.
En 2024, son montant a été augmenté de 1,6 % depuis le 1ᵉʳ avril. L’aide est passée de 956,65 euros à 971,37 euros pour une personne seule sans ressources.
Actuellement, 1,2 million de personnes bénéficient de cette allocation, dont 270 000 en couple. Mise en place en 1975, l’AAH se veut accordée en fonction de critères tels que l’incapacité, l’âge, la résidence et les ressources de l’individu.
La Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH) est en mesure d’examiner les demandes. Pour être éligible à l’AAH, il faut suivre plusieurs étapes et respecter des conditions strictes.
Tout d’abord, il faut obtenir le formulaire Cerfa n°15692*01. Ce dernier peut être obtenu auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) de votre lieu de résidence.
Le formulaire doit se voir complété et envoyé avec les justificatifs demandés. Tels qu’un certificat médical récent, une preuve de domicile, et une copie d’une pièce d’identité.
Les critères d’éligibilité
La liste complète des documents se veut disponible sur le site de la CAF. Pour s’en voir éligible, il y a plusieurs conditions qui doivent se voir remplies.
Il faut avoir minimum de 20 ans, abaissable à 16 ans dans certains cas. Il faut que le lieu de résidence soit en France et que le taux d’incapacité soit d’au moins 80 % ou entre 50 % et 79 % avec une restriction durable d’accès à l’emploi.
De plus, les ressources annuelles ne doivent pas dépasser un certain plafond selon la situation familiale. Depuis le 1ᵉʳ octobre 2023, l’AAH a fait l’objet d’une déconjugalisation, ce qui signifie que les ressources du conjoint ne sont plus prises en compte.
En avril 2024, le montant de l’AAH est passé à 1 016,05 euros par mois. De plus, en 2024, des modifications importantes concernant les critères d’admissibilité et les méthodes de calcul de l’AAH entreront en vigueur.
En effet, les revenus pris en compte pour le calcul seront désormais ceux de l’année fiscale N-2. Cela exclut les revenus issus de l’activité professionnelle.
Les bénéficiaires doivent donc fournir tous les documents requis, y compris un certificat médical récent si demandé par la MDPH. Les personnes avec un taux d’incapacité égal ou supérieur à 80 % peuvent continuer à recevoir l’AAH après l’âge de la retraite, en plus de l’Aspa.
Les autres aides accessibles en plus de l’AAH
Les personnes en situation de handicap peuvent accéder à divers dispositifs d’aide selon leur situation. Pour les moins de 20 ans, la CAF propose l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH).
Le montant de base se veut de 149,26 euros par mois, mais il peut augmenter selon la situation de l’enfant ou des parents. Par exemple, un parent isolé peut recevoir un complément pouvant atteindre 499,09 euros.
Si l’enfant nécessite des soins particuliers entraînant des frais importants, ou si le parent est au chômage, cette allocation peut se voir majorée jusqu’à 1 226,60 euros. En plus de ces aides, une personne handicapée peut bénéficier d’autres prestations sociales.
C’est le cas de la prime d’activité, l’allocation de rentrée scolaire, les allocations familiales et les APL. Les parents de personnes handicapées ou à mobilité réduite peuvent devenir des proches aidants, ce qui peut nécessiter de cesser ou de réduire leur activité professionnelle.
La CAF propose également des aides pour compenser la baisse de revenus due à cette situation. Parmi ces aides, l’allocation journalière de présence parentale (AJPP), qui s’élève à 64,54 euros par jour.
Elle se veut destinée aux parents qui doivent donc suspendre leur activité professionnelle pour s’occuper de leurs enfants handicapés. Les proches aidants peuvent bénéficier de l’allocation journalière du proche aidant (AJPA), de 64,54 euros par jour, versée jusqu’à 22 jours par mois.