Le système AdBlue est présent sur certains modèles de voitures. D'ailleurs, cette bonne nouvelle va ravir ceux qui roulent au diesel.
L’AdBlue, une solution composée d’urée et d’eau déminéralisée, est devenue un élément clé pour réduire les émissions polluantes des moteurs diesel équipés de la technologie SCR. D’ailleurs, une bonne nouvelle pour ceux qui roulent au diesel vient de tomber.
L’AdBlue, une vocation éco
En 2024, l’AdBlue continue de jouer un rôle central dans la transition écologique. Mais certains défis et évolutions marquent son utilisation en France.
En effet, ce dernier se voit conçu pour réduire les émissions de NOx (oxydes d’azote), des gaz polluants responsables de problèmes respiratoires et environnementaux. Injectée dans le système SCR, cette solution transforme les NOx en vapeur d’eau et en azote.
En 2024, son utilisation se veut obligatoire pour la majorité des véhicules diesel récents (normes Euro 6 et supérieures). Qu’il s’agisse de voitures particulières, de poids lourds ou d’autocars.
La production et la distribution d’AdBlue en France ont été impactées ces dernières années par des tensions sur les matières premières, notamment l’urée. En 2024, les prix restent élevés par rapport à la période pré-pandémique.
Le prix moyen est d’environ 0,80 € à 1,20 € par litre, selon les points de vente (stations-service, centres auto, etc.). L’AdBlue se voit désormais disponible dans de nombreux formats (bidons, pompes en station).
Cela garantit donc une accessibilité sur l’ensemble du territoire. Pour les conducteurs de véhicules diesel équipés de SCR, l’AdBlue se veut indispensable pour maintenir le bon fonctionnement de leur véhicule.
De nombreux avantages
Une absence d’AdBlue bloque donc le démarrage du moteur, conformément aux réglementations européennes. D’ailleurs, les réservoirs dédiés nécessitent un remplissage régulier, généralement effectué lors des révisions ou à l’initiative du conducteur.
En 2024, plusieurs défis se posent. Bien que la France dispose de producteurs locaux, la dépendance aux importations reste élevée et si l’AdBlue diminue les NOx, il n’a aucun impact sur les émissions de CO2.
Ce qui limite son rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique. Les bidons en plastique utilisés pour l’AdBlue génèrent des déchets qui ont besoin des filières de recyclage efficaces.
Avec la montée en puissance des véhicules électriques et hybrides, la demande en AdBlue pourrait diminuer à long terme. Cependant, en 2024, les véhicules diesel représentent encore une part importante du parc automobile français.
En particulier pour les poids lourds et les véhicules utilitaires. Le gouvernement continue de promouvoir les alternatives moins polluantes, mais le diesel reste incontournable pour certains usages.
Les contrôles des émissions polluantes se renforcent en 2024. Avec des sanctions accrues pour les fraudes au système SCR (débrancher ou falsifier le système pour éviter l’utilisation d’AdBlue).
AdBlue : cette bonne nouvelle pour les voitures diesel
L’AdBlue, liquide antipollution indispensable pour les moteurs diesel modernes, se voit souvent pointé du doigt en raison de ses défaillances récurrentes. De nombreux automobilistes se sont retrouvés immobilisés avec des factures dépassant parfois 1 500 euros.
Certains ont donc même opté pour des solutions illégales et moins coûteuses. Face à cette situation, la Commission européenne a incité Stellantis à étendre à toute l’Union européenne son programme d’indemnisation, initialement déployé en Italie.
Une prise en charge renforcée Stellantis met en place un mode inédit couvrant les véhicules diesel fabriqués entre janvier 2014 et août 2020. Pour les véhicules plus anciens, les remboursements varient de 30 % à 90 %, selon le kilométrage.
En plus des pièces, un forfait de 30 euros se veut ainsi prévu pour la main-d’œuvre, ce qui couvre environ 20 % des coûts moyens de réparation. Bien que modeste, cette mesure représente une reconnaissance des désagréments subis par les conducteurs.
Une plateforme dédiée sera accessible mi-janvier 2024, pour permettre de calculer le montant du remboursement. En fonction de l’âge et du kilométrage du véhicule lors de la panne. En cas de nouvelle panne, Stellantis s’engage à couvrir 100 % des frais, pièces et main-d’œuvre incluses.