Les aides sociales de la CAF ne désemplissent pas. Voici comment profiter de 659,75 euros par mois de la part de l'organisme.
Depuis 1945, la CAF soutient chaque mois des milliers de Français dans le besoin. Ces aides sociales permettent à de nombreux citoyens de vivre dignement, et en 2024, elles ne désemplissent pas.
Des aides sociales très nombreuses
La CAF accorde une importance à verser des aides sociales à ceux dont les revenus sont insuffisants. Comme les familles et les demandeurs d’emploi.
En décembre, la CAF versera une aide de plus de 500 euros à un groupe d’allocataires, spécifiquement destinée aux travailleurs à faibles revenus. En effet, à partir du mercredi 5 décembre, une prime d’activité de 598 euros sera distribuée.
Elle va ainsi aider ceux qui ont un salaire minimum à bien terminer l’année. Pour bénéficier de cette aide, les travailleurs éligibles doivent mettre à jour leur situation auprès de la Caisse d’Allocations Familiales.
Il faut ainsi déclarer ses ressources tous les trimestres. Par exemple, une personne touchant le SMIC à temps plein pourra prétendre à 227 euros d’aide, bien que ce montant soit susceptible de diminuer ce mois-ci.
Cette année, la prime de Noël se verra d’ailleurs attribuée à plus de 2,3 millions de foyers bénéficiant de minima sociaux. Elle inclut donc ceux qui perçoivent le RSA, l’ASS, l’AER, et l’aide à la création ou reprise d’entreprise (ACRE-ASS).
D’autres personnes éligibles incluent celles qui reçoivent la prime forfaitaire pour reprise d’activité, l’ASS-F, la RPS, et la formation Pôle emploi (RFPE). La prime de Noël aura un montant maximal fixé à 152,45 euros.
Des aides pour tous
En 2024, les aides de la CAF seront revalorisées pour redistribuer les ressources et réduire les inégalités sociales. Le RSA, par exemple, est passé de 607 à 634 euros le 1ᵉʳ avril 2024.
L’an dernier, les aides avaient déjà augmenté de 5,6 % par rapport à l’année précédente, dans le cadre de la loi « pouvoir d’achat ». Les aides de la CAF continuent d’être versées aux alentours du 5 de chaque mois.
Et ce, bien que cette date puisse varier pour coïncider avec un jour ouvré comme pour le mois d’octobre. Les banques informeront également les bénéficiaires en cas de retard dans les versements.
Parmi les aides financières les plus répandues en France, l’APL (Aide Personnalisée au Logement) se distingue par son accessibilité. Cependant, certaines conditions doivent se voir remplies pour en bénéficier.
Par exemple, il se veut nécessaire d’être locataire. Les sous-locataires, eux, doivent être âgés de moins de 30 ans et informer leur propriétaire de leur situation.
Selon le service public, « l’APL se voit attribuée pour la résidence principale située en France, à condition que le logement respecte certains critères ». Le logement doit se voir conventionné pour que l’aide soit accordée.
Le montant de l’APL dépend des ressources du demandeur, qui ne doivent pas dépasser des plafonds définis. Le calcul prend aussi en compte la composition du foyer et la localisation du logement.
Toutes les ressources des membres du foyer (conjoint, partenaire de Pacs, concubin) se voient examinées sur les 12 derniers mois. En 2024, la CAF a introduit des changements significatifs concernant l’attribution de l’APL.
Une aide financière de 659,75 euros
Certaines familles pourraient voir le montant de l’aide sociale baissé ou supprimé en fonction de leurs revenus. Pour simplifier les démarches, la CAF a mis en place des outils numériques pour un traitement plus rapide des demandes.
D’ailleurs, de nombreux étudiants dépendent de l’APL pour couvrir leurs frais de logement. Ils représentent une part importante de leur budget.
Cependant, avec les nouvelles règles, certaines réductions pourraient avoir un impact majeur sur ces ménages. Les lycéens peuvent également bénéficier d’autres aides sociales.
La question de la rémunération des stages se veut donc cruciale, surtout pour ceux en filière professionnelle. Beaucoup d’étudiants rencontrent des difficultés pour faire face à leurs dépenses.
Historiquement, les stagiaires ne se voyaient pas toujours payés, en particulier pour les stages de courte durée. Depuis, la réglementation a évolué : pour les stages de plus de deux mois, la gratification est maintenant obligatoire.
À partir de janvier 2024, cette gratification minimale passe de 4,05 € à 4,35 € de l’heure, soit une augmentation de 7,5 %. Cela représente un total de 659,95 € par mois pour un stagiaire à plein temps, et cette indemnité se veut non imposable.
En plus des 659,95 €, les élèves peuvent recevoir 50 € supplémentaires par semaine en première année de CAP ou en seconde de bac pro. Ce montant augmente à 75 € en deuxième année de CAP et à 100 € en terminale ou en première de bac pro.