Si l’on savait que trop de séries rend alcoolique, on sait aussi que consommer de l’alcool n’est pas franchement bénéfique pour la santé. Risques cardio-vasculaires, risques d’addictions, mais aussi risques liés au cancer.
C’est une chercheuse de l’université d’Otago (Nouvelle-Zélande), Jennie Connor, qui a passé au peigne fin plusieurs études épidémiologiques et méta-analyses parues depuis 10 ans et qui a révélé dans la revue Addiction que la consommation d’alcool serait directement lié au risque de développer certains cancers. Peut-être que cet inconscient qui a bu 2 litres de whisky cul sec devrait se méfier.
Si 7 cancers sont concernés, oropharyngés, du larynx, de l’œsophage, du foie, du côlon, du rectum et du sein féminin, il s’avère que ceux de la bouche, du pharynx et de l’œsophage sont beaucoup plus impactés par la consommation d’alcool avec un risque multiplié de 4 à 7 pour une consommation de 50 grammes d’éthanol par jour.
Plus généralement, Jennie Connor a observé que les femmes ayant bu entre 70g et 140g d’alcool par semaine (l’équivalent de deux verres) avait 5% de risques supplémentaires de développer un cancer, mais aussi 13% de risque plus pour le cancer du sein.
Les fumeurs et buveurs, quant à eux, multiplient par deux leurs risques de développer un cancer, tout type confondu.
Bonne nouvelle : arrêter sa consommation d’alcool permet d’abaisser de 15% la probabilité de développer un cancer à 5 ans tandis qu’après 20 ans de sevrage, le surrisque disparaît totalement.