Une récente étude a révélé que sur l'ensemble des eaux en bouteille vendues dans le commerce, 78% d'entre elles sont contaminées.
L’eau en bouteille est achetée en très grande quantité. Pourtant, une récente étude a montré que la plupart sont contaminées et donc impropres à la consommation.
L’eau en bouteille, une production au ralenti
Depuis des années, l’eau que nous achetons fait débat. Alors que les épisodes de sécheresse se multiplient, de nombreuses personnes se disent convaincues que l’eau que nous achetons en magasin ne sera plus accessible.
À l’automne dernier, déjà, des clients s’étaient inquiétés de ne plus trouver l’eau de la marque Mont Roucous. Cette dernière est très prisée des parents pour leurs jeunes enfants.
Le manque de précipitations et les fortes chaleurs estivales avaient contraint cette marque à « réduire ses livraisons aux magasins » faisait savoir BFMTV. Et ce n’est pas la seule marque à avoir dû ralentir sa production.
L’eau en bouteille de la marque Perrier avait, elle aussi, subi les foudres des conditions climatiques. Ainsi, la production avait fait l’objet de perturbation au printemps dernier.
C’est également ce même groupe Nestlé qui a récemment suspendu deux forages de faible profondeur dédiés à son eau Hépar, sur les six forages exploités dans les Vosges, dans les environs de Vittel. Un constat alarmant.
Il était devenu difficile de maintenir la « stabilité des caractéristiques essentielles d’une eau minérale naturelle » en raison d’événements climatiques « plus fréquents et plus intenses », faisait savoir les experts à BFMTV.
Des forages « sans danger » ?
Malgré le ralentissement de la production, les spécialistes se veulent plutôt rassurants. D’après eux, les forages se veulent situés en profondeur et ne devraient pas faire l’objet d’un impact par la sécheresse.
La production de l’eau en bouteille est donc sans danger. « Nous menons des contrôles de conductivité et de température en continu et nous n’avons observé aucun changement pour le moment », a affirmé Jacques Sérillon, directeur général des Sources de Soultzmatt.
Et d’ajouter : « Les sécheresses n’ont pas de conséquences à court terme pour nos marques, car nous puisons l’eau à 150 mètres de profondeur, sous une épaisse couche d’argile ». Si l’eau en bouteille n’a rien à craindre, les spécialistes surveillent les phénomènes naturels de très près.
En effet, la succession des sécheresses est donc un danger pour les prélèvements. En Auvergne, au pied des volcans, Danone se veut régulièrement pointé du doigt pour les prélèvements destinés à sa marque Volvic.
Le groupe a donc investi plus de « 30 millions d’euros d’investissements entre 2017 et 2022 » dans les procédures de lavage de son site auvergnat. En revanche, une récente étude a affirmé que l’eau en bouteille était impropre à la consommation.
L’eau en bouteille, dangereuse pour la santé
Il y a peu, l’association Agir pour l’environnement a testé les bouteilles d’eau plastiques du commerce. Le constat est donc alarmant puisque 78% des bouteilles analysées contiennent des particules de plastique.
Un danger grandissant pour notre santé quand on sait que sur une année, un être humain avale entre 30 000 et 52 000 morceaux de microplastiques. Ce chiffre peut même grimper à 90 000. Lorsque l’eau se veut consommée en bouteille.
Mais alors, quelles sont les meilleures bouteilles d’eau à privilégier ? Pour vous aider, l’association a dressé une liste des bouteilles d’eau plastiques selon leur teneur en microplastique.
L’eau Volvic 1L et l’eau plate Source Montclar de Carrefour 1L sont les meilleures bouteilles d’eau du commerce. Ces dernières ne présentent aucune trace de microplastique.
Pour l’eau gazeuse Badoit 1L, une particule de microplastique a fait l’objet d’une détection par l’association. L’eau plate d’Evian 1,5L possède aussi une particule alors qu’il y en a deux dans les bouteilles de 50cl.
Les bouteilles d’eau Vittel 1L et d’eau plate Vittel Kids 33cL sont les bouteilles où il y a le plus de microplastique. Avec « 5 et 40 particules trouvées », précise Le Démotivateur. Maintenant, vous savez !