Quelques semaines avant le coup d'envoi des JO de Paris, la France présent un gros risque d’épidémie, avec plusieurs maladies graves
À l’approche des JO de Paris, la Mairie de Paris est en train de trembler. Car il y a un fort risque d’épidémie, avec plusieurs maladies graves
Des maladies graves à l’approche des JO de Paris
Rien ne va plus pour Anne Hidalgo ! À l’approche des JO de Paris, elle est en plein stress. Parce que la ville de Paris n’est pas encore prête pour accueillir tous les sportifs.
À cela s’ajoutent de nombreuses grèves qui viennent entacher la réputation de la Capitale. Comme celle des éboueurs par exemple. À l’approche du coup d’envoi des Jeux Olympiques, les scientifiques redoutent un autre élément majeur…
Il pourrait bien y avoir une épidémie grave en France. Eh oui ! Les experts enregistrent de plus en plus de maladies infectieuses. Cela est dû au flux de touristes qui va faire son arrivée en été risque.
C’est donc ce qui va augmenter la menace d’une nouvelle épidémie. À ce jour, il y a de plus en plus de personnes touchées par la dengue. Il s’agit alors d’une maladie provoquée par un moustique.
Au cours du premier trimestre de 2024, le nombre de cas de dengue est de 1 679. Contre 131 à la même période en 2023. Un chiffre assez élevé n’est-ce pas !
C’est en tout cas ce que déclare Eric Caumes, infectiologue au service des maladies infectieuses et tropicales de l’AP-HP. Selon nos confrères d’Econostrum, cela se joue entre le chikungunya et la dengue.
« Qui enregistre en 2024 neuf foyers de transmissions. Avec 45 cas de dengue infectés à travers le territoire français. Cette maladie se propage plus facilement au niveau des régions où on constate une forte population de moustique tigre ».
D’autres virus menacent de sévir
Mais l’expert rassure sur le sujet ! Sachez qu’il existe deux vaccins pour se prémunir de cette maladie. Le premier de Sanofi n’est que pour les personnes qui ont déjà contracté la dengue auparavant.
Or, le second, du labo Takeda « risque d’arriver après que le risque soit passé », selon l’infectiologue. Hélas, d’autres virus menacent de sévir cet été. La fièvre hémorragique de Crimée-Congo pourrait arriver.
Elle se transmet par les piqures de tiques géantes. « La transmission à l’être humain est également possible par le contact direct avec le sang ou les fluides corporels d’un animal ou d’un être humain infecté », explique Santé publique France.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) s’inquiète. Elle tire la sonnette d’alarme, car la situation est grave ! Alors, elle invite tous les citoyens à faire preuve de vigilance.
De son côté, Eric Caumes redoute la propagation d’un autre virus grave. Soit celui du Nil Occidental. Encore une fois, ce sont les moustiques qui le transmettent. Décidément, ces derniers veulent notre peau cette année !
Ils sont capables de transmettre plusieurs maladies graves. Avec le virus du Nil Occidental, les personnes contaminées sont, dans 80% des cas, asymptomatiques. Alors le diagnostic est difficile.
Pour le moment, il n’existe pas encore de traitement ni vaccin contre cette maladie. Alors l’infectiologue conseille de porter des vêtements longs. Ainsi que d’utiliser un répulsif. Le but étant d’éviter les piqures de moustique !
Évitez aussi de traîner dans les zones à risque. Autre maladie qui inquiète, le clade 1 de la variole du singe. Une population à risque a été vacciné contre le clade 1. Mais personne n’est protégé contre ce virus qui sévit de plus en plus.