L'huile d'olive est l'un des assaisonnements les plus consommés en France. En revanche, cette étude d'UFC Que Choisir est édifiante...
On l’aime à toutes les sauces, et pourtant, derrière son image de produit bon pour la santé, l’huile d’olive peut s’avérer très dangereuse pour l’homme… On vous en dit plus.
Les bienfaits de l’huile d’olive
En France et partout ailleurs, l’huile d’olive est reconnue pour ses nombreux bienfaits pour la santé. Elle est très riche en acides gras monoinsaturés. Même si ce sont des graisses, elles aident à réduire le taux de cholestérol LDL.
Consommer de l’huile d’olive peut ainsi contribuer à la prévention des maladies cardiovasculaires. Cette huile produite en France mais pas que, permet d’améliorer la fonction des vaisseaux sanguins.
Plusieurs études ont d’ailleurs montré que la consommation régulière d’huile d’olive peut réduire le risque de maladies cardiaques. Elle peut donc aider à atténuer les symptômes de certaines maladies inflammatoires.
Riche en antioxydants, l’huile d’olive contient des antioxydants, tels que la vitamine E et les polyphénols. Elles aident donc à protéger les cellules contre les dommages causés par les radicaux libres.
Si vous avez une mauvaise digestion et des brûlures à l’estomac, vous pouvez consommer de l’huile d’olive sans problème. Elle permet de favoriser la digestion et soulager les problèmes digestifs tels que les brûlures d’estomac sans problème.
Un faux ami ?
En France, l’huile d’olive est présente en masse dans les supermarchés. Alors que les alertes se sont multipliées, ces dernières années, concernant les fausses promesses de celles qui se disent vierges extra, UFC Que Choisir a réalisé une nouvelle étude.
Et les conclusions qu’ils tirent font froids dans le dos. En effet, ces derniers ont réalisé un nouveau test d’huiles d’olive pour voir si les nouvelles arrivantes sur le marché respectent les normes européennes.
D’après eux, le terme « extra » engage « à l’absence de défaut gustatif (le moindre petit goût de rance ou de fermenté, par exemple, est exclu) et physicochimique (aucune trace d’oxydation de l’huile n’est permise) », peut-on lire.
Sur les 14 huiles d’olive qui ont servi à l’étude, 8 présentent ce type de défauts. « Soit un taux de déclassement équivalent à celui constaté lors de notre précédent test, en 2021, et plus élevé encore que celui retrouvé en 2019 », précisent-ils avec tristesse.
En 2020, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a ainsi fait le même constat. Les experts ont donc conclu à une qualité insuffisante pour la moitié des 97 huiles d’olive testées.
Des huiles d’olive problématiques
Dans son étude qui porte sur les huiles d’olive, la DGCCRF a donc maintenu « sa pression de contrôle pour garantir la loyauté des étiquetages et sanctionner les fraudes les plus graves », a fait savoir l’administration. Des actions jugées insuffisantes selon UFC Que Choisir.
Heureusement, cette étude se montre positive sur un seul aspect. Sur les autres critères analysés (authenticité, origine géographique et contamination par divers polluants), les résultats se montrent plutôt rassurants. « Plusieurs produits à prix très raisonnables s’avèrent de bonne qualité », précisent nos confrères.
Alors, doit-on se méfier de l’huile de l’olive ? Il faut savoir que si l’huile d’olive fait partie des matières grasses à privilégier, du fait des bienfaits probables de ses polyphénols (des antioxydants naturels), elle contient très peu d’acides gras oméga 3.
Elle doit donc se voir utilisée en alternance avec d’autres, qui en sont beaucoup plus riches. C’est le cas des huiles de colza, de noix et certaines huiles combinées. Vous voilà au parfum !