L'allocation transitoire de solidarité destinée aux demandeurs d'emploi âgés nés en 1954 ou 1955 n'est plus. Vous êtes sûrement concernés.
C’est officiel, l’allocation transitoire de solidarité n’existe plus. En effet, cette aide destinée aux demandeurs d’emploi va bel et bien disparaître des radars.
Tout savoir sur l’allocation transitoire de solidarité
L’allocation transitoire de solidarité, aussi appelée ATS, est une prestation sociale en France destinée à soutenir financièrement les personnes en fin de droits d’indemnisation chômage. Elle vient en aide à ceux qui rencontrent des difficultés particulières pour chercher un emploi.
En effet, cette dernière a été créée pour faire face à la situation des personnes qui demandent un emploi et qui sont en fin de droits. Et qui n’ont pas atteint l’âge de la retraite et qui se trouvent dans une période transitoire sans ressources suffisantes.
En France, l’ATS s’adresse donc aux demandeurs d’emploi en fin de droits qui ne peuvent pas prétendre à d’autres allocations ou prestations sociales. Et surtout, qui se trouvent dans une situation financière précaire.
Pour bénéficier de l’ATS, il est généralement nécessaire de justifier d’une certaine durée d’affiliation à l’assurance chômage. Mais auss d’avoir épuisé ses droits à l’indemnisation chômage, et de se trouver dans une période transitoire sans emploi.
Concernant le montant de l’ATS, ce dernier dépend de divers critères, tels que la situation familiale. Mais aussi l’ensemble des ressources du foyer.
Des conditions spécifiques
Il vise donc à assurer un revenu minimal pendant la période de transition vers une éventuelle reprise d’activité. De plus, l’ATS se veut attribuée pour une durée déterminée, renouvelable dans certains cas, en fonction de la situation du demandeur d’emploi.
Les bénéficiaires de l’allocation transitoire de solidarité sont très strictes. Habituellement, les allocataires se disent tenus de continuer à rechercher activement un emploi et de participer aux actions d’accompagnement proposées par les services de l’emploi.
L’objectif de cette allocation est donc d’apporter un soutien financier temporaire aux personnes en fin de droits chômage. Tout en les aidant ainsi à traverser la période difficile de transition vers une nouvelle opportunité professionnelle.
Sachez d’ailleurs qu’il existe deux formes d’allocation. L’ATS de remplacement ou bien l’ATS de complément en fonction de la situation du demandeur.
Depuis 2010, l’âge minimum de départ à la retraite, a fait l’objet d’un rallongement. À partir de 2017, l’âge minimum pour partir à la retraite sera de 62 ans, contre 60 ans actuellement. Si le demandeur d’emploi perçoit l’ASS, ou bien encore le RSA, l’aide perçue est remplacée par l’ATS si elle lui est plus favorable.
Une aide qui disparaît
Pour bénéficier de l’allocation de solidarité spécifique, le candidat doit être à la recherche d’un emploi. Ensuite, il doit justifier 5 ans d’activité salariée (à temps plein ou à temps partiel) au cours des 10 ans précédant la fin de son contrat de travail.
Le candidat à l’ASS ne doit pas dépasser un plafond de ressources mensuelles. D’après les calculs du magazine Notre Temps, en 2024, ce plafond devrait passer de 1271,90 € à 1330,40 € pour une personne seule.
Mais aussi de 1998,70 € à 2090,60 € pour un couple. Les personnes qui peuvent bénéficier de l’ASS sont les demandeurs d’emploi ayant épuisé leurs droits au chômage (ARE et AREF). Ainsi que les bénéficiaires de l’allocation ARE ayant 50 ans ou plus.
Cependant, cette aide tend à disparaître. En effet, de nombreuses personnes ne peuvent plus percevoir l’aide, car ils ne disposent pas des ressources suffisantes pour y prétendre.
Certaines aides ont été mises en place pour accompagner les demandeurs d’emploi dans cette transition. C’est le cas du bonus de 300€ pour les seniors.
Ce dernier aide les chômeurs de 60 ans et plus qui ne peuvent plus prétendre à l’ATS. Pour l’obtenir, il suffit de vérifier votre éligibilité avec Pôle Emploi.