Au mois d'avril, toutes les aides de la CAF ont été revalorisées. Les allocations chômages ont elles aussi été augmentées.
Qui dit avril, dit revalorisation des aides de la CAF et des allocations chômages. Cette année encore, toutes les prestations sociales sont revues à la hausse. Une belle opportunité.
CAF, allocation chômage… ces aides revues à la hausse
Si l’adage « en avril ne te découvre pas d’un fil » est vrai, du côté des aides de l’État, c’est tout l’inverse. En effet, ce mois-ci, les allocations chômage ont augmenté.
En 2022, les chiffres de l’INSEE laissent entendre que le taux de chômage se situe, au 4e trimestre 2022, à 7,2 % de la population active en France métropolitaine. Cela signifie que ce taux est en légère baisse de 0,1 point par rapport au trimestre précédent.
Selon le gouvernement, le taux de chômage est donc le plus bas qu’a connu la France depuis 40 ans. Le secrétaire général du parti, Stéphane Séjourné a ainsi partagé la bonne nouvelle sur les réseaux sociaux.
Pour ce faire, il a donc partagé les chiffres fournis par Pôle Emploi. Dans la foulée, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a également partagé la bonne nouvelle sur les réseaux sociaux.
« Le taux de chômage rejoint le plus bas niveau sur 40 ans atteint une fois début 2008 », a-t-il fait savoir. La Première ministre de son côté, a également cité Pôle Emploi dans son tweet.
Des aides revues à la hausse
« Avec un taux de chômage à 7,2 %, la France connaît son niveau de chômage le plus bas pour la deuxième fois depuis 40 ans », a-t-elle fait savoir, en citant Pôle Emploi. Malgré tout, l’allocation chômage a fait l’objet d’une révision à la hausse.
Bien que cette hausse ne soit pas spectaculaire, elle a le mérite d’exister. En France, les personnes au chômage peuvent bénéficier des aides de Pôle Emploi.
Les demandeurs d’emploi qui bénéficient des allocations chômage se voient classés en quatre catégories : A, B, C et D. Selon la catégorie dans laquelle ils appartiennent, ils ont des devoirs et obligations.
La catégorie D par exemple, réunit les personnes sans emploi, non disponibles dans l’immédiat. Ces derniers n’ont donc pas à rechercher du travail.
Cette décision a été prise vendredi 24 mars lors d’un conseil d’administration exceptionnel de l’Unédic. Ainsi, L’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) versée par Pôle emploi est revalorisée deux fois cette année.
En plus d’une revalorisation annuelle au 1er juillet, une revalorisation de 1,9 % a pris effet au 1er avril pour tenir compte de l’inflation.
Les allocations chômage revalorisées en 2023
Cette revalorisation représente 19 € par mois en plus. Ajouté à cela, il y aura une deuxième revalorisation légale au 1er juillet 2023.
Ainsi, l’allocation chômage minimale passe à 31 € par jour, contre 30,42 € auparavant. Et ce n’est pas tout. La partie fixe de l’ARE, qui s’ajoute à la partie variable de l’allocation, égale à 40,4 % du salaire journalier de base, passe à 12,71 € par jour indemnisé, contre 12,47 € auparavant.
Ceux qui se voient concernés par l’allocation minimale de l’ARE-F apprennent donc qu’elle passe à 22,19 € par jour, contre 21,78 € auparavant.
Le plancher relatif à l’application du coefficient de dégressivité se voit porté à 89,32 € brut, contre 87,65 € auparavant. À savoir que ces augmentations concernent environ 2 millions de personnes.
La revalorisation de l’allocation chômage, quant à elle, va bénéficier à plus de 88 % des demandeurs d’emploi indemnisés par l’Assurance chômage au 1er avril 2023, soit environ 1 980 000 millions de personnes.
« Cela fait suite à une initiative collective des organisations syndicales qui, face à l’inflation galopante et la baisse du pouvoir d’achat des demandeurs d’emploi, ont demandé et obtenu cette réévaluation », s’est félicité Force ouvrière dans un communiqué.